Le Maroc lance le défi de la victoire et rien que la victoire! On ne peut pas faillir à cette volonté farouche qui ne cesse d’ébranler toute une Nation. On fait tout pour sauver d’abord les vies humaines. Une priorité humaniste qui passe avant tout!
Certes, l’économie accuse le coup mais en revanche, la vie tient le coup. Il fallait faire un choix, ou l’économie, ou la vie? On croit bien faire de «sacrifier» la première pour la seconde ! Bien d’autres ont procédé autrement et se sont retrouvés face au carnage béant. Des âmes périssent par milliers, chaque jour, au sein des pays avancés, ne sachant plus sur quel pied danser.
Prématurément, le nôtre eut bien pris garde à se conduire tel que la pandémie est censée astreindre comme mesures. Il le fait posément, dans la progressivité, en fonction des moyens dont il dispose. Hormis des foyers qui surgissent dans certaines familles où des centres de commerce et des fabriques et dont la riposte ne se fait pas attendre, la contamination semble proliférer à des cadences peu relevées.
En revanche, on aura plutôt tendance à voir chuter davantage le taux de mortalité et redresser, non sans satisfaction celui de la rémission. Il faut bien dire, en fait, que ce qu’on fait, relève de la prodigalité épique que seule une Nation d’exception peut prétendre faire, au service des siens et siennes! La notion de l’Etat fort ne souffre d’aucune contestation. Celle de la Nation unie est sans ambages. A coup sûr, compte tenu du caractère nouveau de l’épidémie en présence, on pourrait tomber dans des lacunes en cours de chemin. Cependant, on réagit au moment opportun pour colmater les brèches et rectifier le tir, sans aucun atermoiement.
Le Maroc se prépare lentement pour la levée de l’état d’urgence. Pour ce faire, il décrète une seconde période en vue de contrer l’épidémie dans les conditions optimales. Les laboratoires nationaux agréés font désormais deux mille tests de dépistages par jour. En deux semaines, il plante un géant hôpital avec plus de sept cents lits, digne des nations les plus huppées afin de se prévenir au pire, tout en augmentant aussi, au fur et à mesure, les équipements médicaux commandés auprès d’autres pays.
On rassure, au niveau de l’autorité sanitaire, que la situation demeure stable au royaume, mais qu’elle se distingue d’une région à autre. Mais, on a prévu une quantité suffisante de dispositifs médicaux pour les accompagner. De même, on a affirmé, mardi, que seuls 89 patients sur les 3186 cas, sont sous soins intensifs dans la réanimation. La situation épidémiologique a tendance à se stabiliser, ce qui ne veut pas dire que la guerre contre le coronavirus est acquise.
C’est pourquoi, en effet, l’état d’urgence sanitaire demeure en vigueur. Tout relâchement abusif, en quelque sorte, pourrait entraîner des clusters préjudiciables. Une nouvelle batterie de mesures innovantes est de mise pour préparer une stratégie de déconfinement graduel dans le but d’éviter une éventuelle recrudescence endémique. Il est bien vrai que, dans les conditions actuelles, on prête peu d’attention à l’après Coronavirus. Car, on gère au jour le jour, des effets de plus en plus, pressants.
On sait bien que le tourisme est affecté et confie ses structures hôtelières à des actes de civisme en direction des staffs de santé et d’autorité locale pour qu’ils s’y séjournent gracieusement. Dans le même sillage, l’entrepreneurial saigne de partout et mettra long moment à se ressaisir. Bref, l’économie qui ne fait que gémir sous le fardeau de la banqueroute, pâtira, sans doute, pour la relance. Pour combien de temps ? Personne ne sait, seul l’avenir pourrait l’indiquer! Mais, d’abord, préservons les populations et continuons à obéir aux mesures préventives pour mettre un terme à cette hécatombe!