Le choix écologique !

Encore une fois, le PPS fait l’événement ! Ce n’est pas du tout étonnant pour un parti qui innove et rénove, un parti qui fait et refait, un parti qui agit et réagit, sans trêve ni relâche. De tout temps, l’héritier du parti communiste marocain n’eut pas de cesse de produire des idées en tentant de les transformer en progrès, à travers des analyses réalistes, vertueuses et circonspectes. Aujourd’hui, en dépit de l’imprégnation d’une bonne partie de ses compétences dans les affaires publiques aussi bien nationales que locales, il trouve toujours du temps pour rassembler ses savants et nombre d’érudits du pays, autour des débats de réflexion et d’échange, au service du peuple et de la nation.

Sans jamais faillir à ces traditions, au point qu’il est taxé, depuis des lustres, de « parti des cadres », le PPS revient à la charge sur la problématique de l’heure ! Celle de la question de l’écologie dont le Maroc est en passe de se montrer en réel maquisard, corps et âme, tant au niveau de la région qu’à travers le monde entier. L’implication en force dont il a fait montre lors de la COP21 à Paris, novembre dernier, en est, en fait, une parfaite illustration. De même, ses multiples réalisations dans le sillage du recours aux énergies renouvelables et de la lutte contre les effets des changements climatiques, tonifient davantage son engagement ferme et assidu à cet égard.

C’est ainsi que, vendredi dernier, dans un espace de la capitale économique, le PPS a convié, pour la circonstance, un parterre d’intellectuels, à l’approfondissement des concepts et des teneurs de la thématique de l’écologie, à la lumière d’une plate-forme, mis en œuvre par ses soins. Une opportunité pour cette panoplie d’experts de se concerter et d’étayer une approche à même de consolider la prestation nationale pour la COP22 dont la tenue est prévue, novembre prochain, dans la cité ocre.

On appréciera alors l’ingéniosité de cette initiative partisane qui s’inscrit, en effet, dans la dynamique de la contribution de certaine élite politique aux questions fondatrices du pays. Il va sans dire que cet apport, épris de civisme et de patriotisme, ne ferait qu’impacter et impulser cet entrain volontariste, à plus d’un titre. D’autant plus que le Maroc, rappelons-le, a mis en avant une stratégie nationale à ce sujet, dont les ramifications s’illustrent dans plusieurs mesures entreprises, notamment le somptueux projet de l’énergie solaire dans la banlieue d’Ouarzazate.

A coup sûr, cette préoccupation qui taraude actuellement notre pays, aussi bien au niveau des instances institutionnelles que de l’élite politique et de la société civile, est organiquement liée au souci du développement durable. On ne peut, en fait, concevoir un essor multiforme dans un environnement déficient, dit-on, en permanence. Et c’est la raison pour laquelle le PPS ne cesse pas de clamer, haut et fort, pour la fortification de l’action partisane, marquée par une nette autonomie décisionnelle, en vue d’assurer une meilleure élite de nature à rehausser la pratique politique, à assainir et consolider la vie démocratique et à amener les formations politiques à débattre des grands problèmes d’actualité, au lieu de verser dans la médiocrité électoraliste.

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