Le délégué provincial de la santé suspendu de ses fonctions

l’âme samedi 4 décembre, quatre mois seulement après le diagnostic  de sa maladie.

La jeune fille a souffert le martyre pour se soigner d’une aplasie médullaire. Une maladie due principalement à l’insuffisance de production par la moelle osseuse des différentes lignées sanguines.  Selon les médecins, la patiente avait besoin quotidiennement  de plaquettes sanguines, soit entre 10 et 20 donateurs par jour.  Selon certaines sources du ministère, le décès de Fatima n’est que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.  A en ces sources, l’hôpital Mohammed V de la ville connait plusieurs défaillances en matière de gestion de ses services, dont la plupart connaissent un état défectueux.
Pour l’heure,  le professeur  Louardi a donné ses instructions les plus fermes pour l’ouverture d’une enquête afin de  faire toute  la lumière sur les circonstances et véritables causes du décès de cette patiente.  
Pour rappel,  le ministre a décidé le mois dernier, suite à une visite inopinée, la mise à pied d’un chirurgien orthopédiste et d’un technicien d’anesthésie et de réanimation travaillant à l’hôpital Mohammed V de Tanger, ainsi que leur convocation devant un conseil de discipline pour des raisons liées au non-respect des obligations professionnelles et de la déontologie.
Il faut dire que la décision du ministre de suspendre le délégué provincial de la santé à Al Hoceima confirme sa stratégie depuis qu’il est aux commandes  du département de la santé. Une stratégie basée sur la transparence tout en veillant à rendre l’offre des soins beaucoup plus proche des citoyens.  D’ailleurs, le ministre a tenu de mettre en exergue à maintes reprises les impératifs de la politique de son département qui se décline en plusieurs axes. Il s’agit, en fait, de  concrétiser les dispositions de la Constitution,  mettre en œuvre le programme du gouvernement, consolider les acquis, répondre aux attentes des citoyens en matière de l’offre des soins et l’accès à l’information et, enfin,  établir un climat de confiance, entre autres…  Pour lui, cela ne peut se faire que par l’instauration d’une démocratie sanitaire, basée sur la concertation, le dialogue et surtout la reddition des comptes.
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