Le franc-parler du PPS!

Décidément, le discours du PPS, franc et limpide comme l’eau de roche, déplaît à certains «contrôleurs» du champ politique national. Plus il dévoile leurs pratiques malsaines, plus la rage leur fait perdre le Nord, au point de tenter vainement d’étouffer cette voix «rebelle» ! Et pourtant, s’il y a une voix qui défend, bel est bien, la stabilité de la nation et l’autonomie des partis, c’est bien celle du PPS, sans égoïsme ni démagogie.

Depuis les années soixante, l’héritier du parti communiste marocain, alors qu’il évoluait dans la clandestinité, avait tranché sur les trois piliers de l’existence nationale, à savoir, la religion, la monarchie et l’intégrité territoriale. Dès lors, nul ne peut contester ces fondements d’une entité politique généreuse et dévouée, à l’égard de ces Institutions fondatrices. Personne ne s’évertuerait à contredire ce piédestal historique, soigneusement fondé par conviction et persuasion, avant même l’irruption hybride d’un ramassis qui arbore, aujourd’hui, la baguette du tutorat exclusif.

Le PPS ne peut fermer le bec face aux errements de l’ingérence  politique, attentatoire à la pluralité et à l’indépendance de la vie partisane. Il dit haut ce que, peut-être, les autres mâchonnent tout bas. Il n’a pas froid aux yeux quant il estime qu’il est de son devoir de fustiger à tue-tête les dérives du monopole politique. Et lorsqu’il époumone son désarroi par rapport au péril qui guette la nation, c’est pour préserver les Institutions Sacrées, bien mieux que ceux qui se considèrent en stature de proximité des Hautes Sphères. Il ne suffit guère d’être plus proche pour sceller l’allégeance mieux que quiconque. L’histoire nous a bien révélés que ceux qui étaient très proches de la monarchie, ont fini par faire éclater la vraie facette de la perfidie anti-institutionnelle. Les coups d’états échoués des années soixante-dix en étaient une parfaite preuve ! Le trafic de drogue et la contrebande qui servent de quolibet à la politique pour garantir la proximité convoitée, pourrait aussi servir à la convoitise du Pouvoir !

Bien au contraire, le PPS, icône affichée de la droiture et de la clarté, sans chercher ces gros moyens émanant des dépravations et n’en voudrait jamais, défend ardemment ces Institutions, bien loin de ces rouages, mais tout près des causes suprêmes du peuple et de la nation. C’est la raison pour laquelle, il n’a pas de cesse de dénoncer les faussaires de la démocratie et les fossoyeurs de la dignité dont les envies ne font que grossir. Et si son Secrétaire général, Mohamed Nabil Benabdallah, se dote de cette audace magistrale de le faire savoir, c’est qu’il le fait au nom de tout un parti acquis à ces principes. Certains petits esprits vindicatifs en font une affaire «personnelle», mais bon, ce n’est qu’un jeu indigne qui ne saurait affecter la détermination de ce parti inébranlable!

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