Le gouvernement parallèle des jeunes

Une force de proposition de plus en plus écoutée

Vieille de 7 ans et unique en son genre en Afrique, l’expérience d’un gouvernement parallèle des jeunes (GPJ) au Maroc est une initiative civile indépendante, qui n’est inféodée à aucun parti politique ou autre institution.

Elle a été lancée en application des dispositions de la Constitution de 2011 qui accorde un intérêt particulier aux jeunes et aux organisations de la société civile, appelées à jouer pleinement leur rôle dans le cadre des différents instruments de la démocratie participative, a rappelé le chef de ce gouvernement parallèle (3ème édition), Ismail Hamraoui, au cours de la séance d’ouverture, dimanche à Rabat, d’une rencontre de «l’Instance nationale des conseillers» de ce GPJ, venus de toutes les régions du pays pour débattre de différentes thématiques d’intérêt national.

Et ce en présence de plusieurs membres de ce gouvernement, qui s’est fixé comme missions l’évaluation des politiques publiques à travers des études et des rapports, le suivi de ces politiques publiques et l’élaboration et la présentation d’alternatives.

Il y a quatre mois, le GPJ avait présenté au chef du gouvernement, Saâd Dine Othmani un mémorandum de 20 propositions traitant des principaux domaines d’intérêt général (démocratie, développement, droits de l’homme, aménagement du territoire, libertés publiques), a-t-il rappelé.

A travers ses différentes activités, le GPJ tend aujourd’hui à se confirmer au plan national en tant que force de proposition crédible et écoutée dont le plaidoyer est motivé avant tout par le souci d’équilibrer et de concilier entre droits et devoirs et de mieux responsabiliser les jeunes à l’égard de leur pays et de la société.

Il s’agit aussi de rechercher le moyen de mobiliser le plus grand nombre possible de jeunes autour des questions d’intérêt national, ont expliqué d’autres membres du gouvernement parallèle des jeunes, qui n’ont pas manqué d’insister sur la nécessité pour les jeunes de sortir de leur mutisme pour mieux servir les causes des jeunes et du pays.

Des dizaines de jeunes, présents au cours de cette rencontre ont été ensuite répartis en cinq panels sélectifs. Ils devraient se pencher sur les thèmes retenus : «les secteurs sociaux», «les finances et le développement économique», «la justice, la législation et les droits de l’homme», «l’intérieur, les collectivités territoriales, l’habitat et la politique de la ville» et les «affaires étrangères, la défense nationale, les affaires islamiques et les Marocains résidents à l’étranger».

M’Barek Tafsi

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