«Le Maroc est un exemple à suivre en matière de la diversité»

Une grande exposition photos, mettant en scène de 100 portraits de femmes, a eu lieu à Rabat à l’initiative de Nadia Larguet, organisatrice de cette exposition. En effet Nadia s’estime heureuse d’avoir fait sous-titrés son court-métrage Black Screen en tifinagh. Un geste, selon elle, symbolique, mais restons humble.

Al bayane : La tradition le veut, présentez-vous à nos lecteurs.

Nadia Larguet : Un peu d’originalité : Nadia Larguet, 44 ans, fille de berkani, enfant de la Télé.

Je suis une productrice mariée à un extraterrestre mais ça…vous le savez déjà !

En tant qu’activiste et associative, quelles sont vos préoccupations?

L’avenir des enfants ! Je suis souvent très en colère des scènes que je vois dans les rues.Je reste très sensible sur ce sujet. Nous devons être vigilants. Et quel que soit le cas, leur place doit être sur les bancs de l’école.

D’où vient votre intérêt sincère pour l’amazighité?

Honnêtement, cela m’est naturel. Je ne me pose pas cette question.

Quels sont vos engagements et actions en faveur de l’amazighité après son officialisation?

D’avoir sous-titré mon court-métrage Black Screen en tifinagh ! Cela est pour moi un geste symbolique, mais restons humble.

Comment appréciez-vous la diversité culturelle de notre pays?

Le Maroc est un exemple à suivre; soyons fiers de cela. Mais nous pouvons toujours faire plus.

Que représente pour vous la diversité au Maroc en matière de culture et de langue?

Une richesse tout simplement.Un peu de nationalisme positif…nous sommes « jalousés », osons le dire !

Quelle recette proposez-vous pour notre pays dans ce domaine?

Qu’on ne revienne jamais sur la diversité culturelle qui caractérise notre pays.

Votre dernier mot.

Vive la culture et la diversité !

 

À propos de Nadia Larguet

Bien connue du public comme animatrice d’Entr’Act et de Bande à Part, mais aussi comme productrice, Nadia Larguet propose régulièrement, depuis quelques années, des projets «Coup de cœur». Après sa série TV Diasporama, son livre Entr’act (préfacé par Gad Elmaleh), son court-métrage Black Screen, place à la photographie avec cette grande exposition consacrée aux femmes du Maroc.

Moha Moukhlis

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