Le potentiel urbanistique d’une région!

La région Souss Massa s’étend sur une vaste superficie aussi austère que féconde. Des provinces comme Agadir, Chtouka Ait Baha et bien d’autres, dans leur globalité, ne renferment plus de bidonvilles.

D’autre part, on notera aussi que peu de constructions sont passibles à l’affaissement, quoique les bâtisses soient antiques. Des régions antiques comme Tiznit et Taroudant sont constamment rénovées pour lutter contre l’effondrement. Il convient aussi de relever que toutes les localités de la région sont dotées de documents urbanistiques.

Cependant, le plus grand défi qui préoccupe tant, n’est autre que les constructions anarchiques. La grosse problématique prolifère dans la province de Chtouka Ait baha, plus exactement à Ait Amira qui attire un flux considérable d’ouvriers agricoles.

L’approche est avant tout sociale. Il faut bien dire que la politique de la ville que prône aujourd’hui le département de tutelle s’avère une opportunité pour rectifier tous les dysfonctionnements (insuffisance des infrastructures de base, assainissement, accès, mobilier urbain…et équipements sociaux, établissements scolaires, dispensaires, terrain de jeux, aires de repos, maisons de culture…).

La stratégie est donc participative, car on agit seul sans les  divers partenaires dans ce chantier d’envergure. Ce plan vise également la solution des projets de haute dimension dans le cadre de l’aménagement du territoire aux grands enjeux d’urbanisation, notamment le transport en commun avec de nouvelles formules.

Cette démarche est à même de couvrir Agadir et ses environs parmi les périphéries satellites, car on ne peut prétendre décongestionner cette métropole sans se focaliser sur ses banlieues.

En marge de l’approche sécuritaire, celle relevant de l’aspect social a été, en effet, entamé, après une large réunion de concertation, en présence de tous les intervenants de la communauté locale. Il est question, en effet, de la solution des problèmes des populations dont les logements ont été détruits et qui se comptent par milliers.

On s’est mis d’accord sur le choix des lots sur le domaine public et les eaux et forêts. Pour ce faire, des architectes topographes ont été désignés pour mettre sur pieds des plans préliminaires pour les deux lotissements adoptés à Adrar et à Drarga.

Au départ, effectivement, on avait pensé à procéder par progression, mais, maintenant, on est plutôt orienté vers la finalisation des projets en termes d’infrastructures de base, pour alléger les charges des communes et des citoyens.

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