Le PPS ne mourra jamais!

La question ne se poserait même pas, disait l’autre ! Le PPS n’est pas seulement une entité politique rapiécée, à la hâte,  autour d’un chefaillon, comme tant d’autres. Mais,à coup sûr, une voix indélébile qui, contre vents et marées, a vaillamment subsisté au fil des ans. Toutes les bourrasques de son long parcours se sont effrangées comme des fétus de paille, face à sa ténacité légendaire, au moment où ses homologues «arabes», pour ne citer que ceux-là, se sont effilés, sans demander leur reste.

Aussi bien la bestialité des interdictions que la férocité des agressions physique et morale, subies sans merci, des décennies durant, le PPS en végétait, à chaque épreuve, digne et ragaillardi, de plus belle. Quel était donc le secret de cette survivance ascensionnelle?

En fait, il n’y a point d’énigme à la politique ! On a beau à verser dans l’opacité et l’imposture, en matière de conduite politique, à plus d’un registre, la clarté et la véracité du propos et de l’action finissent, tôt ou tard, par avoir constamment le dessus.

C’est de ce bois que se chauffe le PPS et en fait une substance de bien meilleure qualité, puisqu’imprégné de valeurs et de vertus humanistes. Un parti révolutionnaire, capable de sortir indemne des rafales de l’anéantissement, de s’accommoder aux écueils de la contradiction et de féconder, dans la progressivité et la constance, aux tréfonds des particularités patentes du vécu quotidien. Et c’est justement cette fibre révolutionnaire, galvanisée dans les méandres de ses principes, qui lui dicte de prendre part, aujourd’hui, à un gouvernement conduit par la conservation et la réaction, en nette rupture avec l’identité et l’essence de sa nature idéologique.

Ce n’est pas du tout donné à tout le monde d’avoir cette capacité de rester lui-même et de pouvoir collationner avec autrui, en désaccord idéel, tout en tenant compte des exigences de l’étape encourue. D’autres qui se veulent porteurs des concepts du progrès, ne parviennent guère à dépasser les clivages de la petitesse d’esprit et demeurent tenaillés dans l’étau des calculs politiciens réducteurs. Une question de culture politique que le PPS a aiguisée depuis son existence et que nul ne peut contester à présent, parmi les sensibilités, toutes tendances confondues.

Comment prétendre alors la «défiguration» d’un parti d’une telle force d’adaptation ? Comment peut-on lui renier cette aptitude d’incarner la conscience rassurante d’un champ politique tiraillée par les manies de la maîtrise et de l’hégémonie, aux dépens de la stabilité et de la circonspection? Le PPS vivra toujours pour rappeler à l’ordre toutes ces perversions et hisser l’action politique au summum de la noblesse. Sa vie constitue, en conséquence, la nécessité absolue à toute une Nation !

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