Le président de la commune de Martil et le président du conseil provincial de Fnideq toujours en exercice

Certaines parties de l’opposition sont montées au créneau pour mener une campagne de désinformation et de propagande contre le camarade Ali Amenioul, président de la commune de Martil et son vice-président, Abdelkhalek Benabboud, suite à la sentence rendue, en appel, par le tribunal administratif de Rabat les suspendant de leurs fonctions.

 Ces parties tentent de faire croire à la population locale que le verdict du tribunal administratif de Rabat est définitif et du coup le premier perdra la présidence de la commune de Martil et le second lâchera les commandes du conseil provincial de Fnideq.

Alors que la réalité est que le verdict, que les deux camarades respectent d’ailleurs puisqu’il est rendu par la justice au nom de SM le Roi, reste non définitif est susceptible de recours devant la cour de Cassation.

C’est dire qu’en l’état des faits actuels, les deux responsables poursuivront l’exercice de leur fonction jusqu’à ce que le verdict soit définitif, conformément à l’article 31 de la loi organique N° 11-59 relative à l’élection des membres des collectivités locales.

«En cas d’appel formé contre la décision du tribunal administratif, la cour d’appel administrative statue dans un délai maximum d’un mois. En cas de pourvoi en cassation formé contre les décisions des cours d’appel administratives, la Cour de cassation statue dans un délai maximum de deux mois. Les décisions des cours d’appel administratives et de la Cour de cassation doivent être notifiées aux parties et au wali ou au gouverneur concerné dans un délai de 15 jours à compter de la date de la décision. Le pourvoi en cassation suspend l’exécution des jugements annulant le résultat de l’élection. Les candidats proclamés élus demeurent en fonction jusqu’à ce que le jugement annulant leur élection devienne définitif», stipule l’article 31 de la loi organique 11-59 relative à l’élection des membres des collectivités territoriales.

 C’est dire que ces parties de l’opposition tentent de manipuler l’opinion publique locale au moment où elles n’ont pas réussi à convaincre les électeurs à voter en leur faveur, puisque leur liste n’a pu obtenir que six sièges contrairement à celle du Livre conduite par le camarade Ali Amenioul qui a raflé la majorité absolue et avec une différence de plus de 3500 voix.

Ce score électoral montre clairement que la population locale croit en la gestion du président Ali Amenioul puisqu’il a bataillé pour améliorer les conditions de vie des habitants dans les différentes zones de la commune. Enfin ces parties, qui mènent des campagnes aujourd’hui, ont rapidement oublié que la justice a condamné leur tête de liste à six mois de prison avec sursis pour corruption et fraude électorale. A ce moment, ces mêmes parties ont violemment attaqué la justice l’accusant de tous les maux. Aujourd’hui, ils reviennent à la charge dans une manœuvre désespérée visant la manipulation de l’opinion publique.

B. Amenzou

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