Le leadership visionnaire de Sa Majesté le Roi consacre la prééminence du plan d’autonomie au Sahara à l’international

Le leadership visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI consacre la prééminence du plan d’autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, dans un contexte marqué par l’adhésion de la communauté internationale, comme en atteste la résolution 2351 du Conseil de sécurité – votée à l’unanimité des membres de cette instance exécutive – qui se veut la traduction dans les faits d’une approche Royale, qui a fait franchir à la diplomatie marocaine de nouveaux paliers au-delà des sentiers battus, sur la voie de la défense des intérêts suprêmes de la nation.

Sous l’effet de cette offensive diplomatique, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait annoncé la couleur dans son rapport rendu public le 10 avril 2017, en déclarant son intention de relancer le processus de négociations sur la base du réalisme et du compromis avec une nouvelle dynamique et un nouvel esprit pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.

Dans ce même rapport, M. Guterres s’est référé à plusieurs passages du Discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI commémorant le 41ème anniversaire de la Marche Verte, le 6 novembre 2016, dans lequel le Souverain avait dit que : « nos provinces du Sud (…) sont fortes par l’attachement de leurs enfants à leur marocanité et au système politique de leur pays ».

Dans cette adresse Royale, poursuit le rapport de M. Guterres, le Souverain s’est félicité du fait que les provinces du sud, grâce à leur modèle de développement et aux projets qui y ont été lancés, sont devenues « un pôle de développement intégré et agissant dans son environnement régional et continental, et un axe pour la coopération économique entre le Maroc et sa profondeur africaine ».

La diplomatie Royale se dresse ainsi en rempart contre toute velléité visant à faire dérailler le processus onusien de ses paramètres fondamentaux, l’objectif étant une solution définitive qui ne peut être que politique basée sur la prééminence de l’initiative marocaine et les efforts du Maroc, reconnus au demeurant par la communauté internationale et le Conseil de sécurité comme étant « sérieux et crédibles ».

Expliquant le vote des Etats-Unis, plume de la résolution 2351, l’Ambassadeur Michele Sison, a tenu à réaffirmer la position de l’Administration Trump, qualifiant le plan d’autonomie de « sérieux, crédible et réaliste ».

« Nous continuons de considérer le plan d’autonomie comme étant sérieux, crédible et réaliste, et représente une approche potentielle pour satisfaire les aspirations de la population du Sahara à gérer ses propres affaires dans la paix et la dignité », a souligné la diplomate américaine.
Prenant la parole, l’ambassadeur de France aux Nations Unies, François Delattre, a pour sa part souligné que son pays « continue de considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une base sérieuse et crédible pour une solution négociée”, en insistant que le règlement du conflit permettra de “favoriser la sécurité, la stabilité et la prospérité économique de la région”.

Intervenant dans le cadre d’un séminaire international de recherche organisé récemment par la mission du Maroc auprès de l’ONU, sous le thème : “Régionalisation et autonomie territoriale : différences, singularités, complémentarités”, Marc Finaud, Conseiller principal au Centre de Politique de Sécurité de Genève (GCSP) a tenu à rappeler que depuis le début de cette série de séminaires en 2009, la “conclusion générale” était que l’autonomie permet de satisfaire le principe d’autodétermination.

“La conclusion générale était que la notion d’autodétermination avait évolué dans le temps, par rapport à l’époque coloniale et de la guerre froide, et qu’aujourd’hui l’autonomie était un moyen parfaitement légitime, et qui fonctionnait dans plusieurs cas, et permet à l’autodétermination de se réaliser”, a dit le Conseiller principal au sein du GCSP, qui a ainsi résumé l’adhésion internationale dont fait l’objet le plan d’autonomie au Sahara comme issue pérenne et viable.

Il a développé, a cet égard, que l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara a été formulée de manière à permettre aux habitants de cette région de s’exprimer librement et de gérer démocratiquement leurs propres affaires dans un cadre inclusif et éminemment citoyen.

Fouad Arif -Washington- (MAP)

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