L’écologie revient en puissance!

Insolite, insensé, navrant…, ce qui se passe dans nombre de pays de l’Occident, suite à la maudite pandémie qui émeut la terre!

On a beau avancer des explications aux divers paramètres intervenant pour dénouer cette équation, force est de constater qu’on se trouve bouche bée devant le dilemme. Certes, d’emblée, on s’était montré un peu disons, dédaigneux voire hautain face au virus qui pointait du nez, avant de jeter le pavé dans la mare.

Toutefois, nul ne croyait qu’on allait se désarçonner subitement, au fil du temps pour mordre la poussière, d’une traite. Contre vents et marées, on s’estimait assez immunisé pour venir à bout de toute vissicitude à l’improviste, compte tenu de l’armada technologique que la science et le savoir ont fait jaillir dans son système de vie.

Cette course infernale vers le Capital et le devenir, sans cesse montée au créneau, en quête du leadership, était aux dépens des valeurs de la vie, fondée sur la suffisance et la paix. Dalaï Lama, le Tibétin de confession bouddhiste, disait un jour, à ce propos : «ce qui me surprend le plus chez l’homme occidental, c’est qu’il perd la santé pour gagner de l’argent et il perd ensuite son argent pour récupérer la santé.

A force de penser au futur, il ne vit pas au présent et il ne vit donc ni le présent ni le futur. Il vit comme s’il ne devait jamais mourir et il meurt comme s’il n’avait jamais vécu !».

Cette citation qui émane d’un chef spirituel, ne manque guère d’enseignement rationnel relevant du sens même de l’existence.

Dans le même ordre d’idées, au cœur de ce fléau qui déchiquette les poumons de l’être  contaminé, la nature respire à plein poumon puisque les gaz émis se raréfient et les résidus toxiques s’estompent. L’atmosphère se purifie et l’eau se fluidifie, sur bosquets verdissant et horizons qui bleuissant, à perte de vue.

Il a fallu subir une hécatombe qui fait succomber des âmes pour se rendre compte qu’on a une terre, une faune, une flore, plus belles que les «cochonneries» qu’on est, en train de confectionner et qu’on appelle «progrès au service de l’humanité !», avec tout ce que cette ruée vers le Capital, génère de pollutions et de servitudes. Sans doute, l’épidémie actuelle aux ébranlements exponentiels sur l’univers, aura mis du grain à moudre dans les réflexions à venir.

«On aime ce qui nous émerveille et on protège ce que l’on aime !», magnifiait la splendeur de l’écologie, Jacques Cousteau, explorateur et océanographe français pour rétorquer aux torts causées à une nature qui resplendit à nos yeux, chaque fois que l’on subit ses malédictions. L’Hexagone qui se tortille aujourd’hui sous les affres du fléau, se serait souvenu de la belle parole du feu compatriote, officier de la marine nationale.

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