Les à-côtés de la pratique politique nationale

L’étape que traverse actuellement notre pays est cruciale. Certes, on se préoccupe beaucoup plus de la situation sociale critique qui ne cesse de prévaloir au sein des larges des souches déshéritées. Cependant, on se soucie encore plus de la déchéance qui taraude la pratique politique, en particulier au niveau du mécanisme électoral entaché d’irrégularités flagrantes.

Ces dysfonctionnements dont les effets impactent négativement le cours démocratique tracé par les forces en présence. Ce qui constitue des freins au développement multidimensionnel. Dans le même registre beaucoup plus spécifique et en corrélation avec les effritements qui émaillent le paysage politique marocain, il est à constater que le PPS qui n’arrête de brandir, haut et fort, l’assainissement de l’espace politique, à travers le renforcement des entités partisanes, a été, depuis des lustres, la cible principale de ces transgressions. Ce qui nécessite, de ce fait, une mobilisation accrue de toutes les militantes et militants du parti pour relever les défis et réussir les prochaines échéances électorales.

Cette dichotomie politique n’exclue pas, pour autant, les acquis cumulés, à plus d’un titre, en termes de réalisations de notre pays aux plans institutionnel, économique, social et culturel. Des performances qui ont été le fruit des efforts déployés dans un esprit citoyen et solidaire, depuis 1998, mais demandent, de toute évidence, davantage de synergie pour venir à bout des lacunes qui contribuent à sévir, au niveau des choix programmatiques mis en branle. Il est question, en fait, de s’attaquer résolument aux déficiences en matière de secteurs sociaux, particulièrement l’enseignement, la santé, le logement et l’emploi…, en prônant le renforcement des services publics dont le garant n’est autre que l’Etat, la fortification des valeurs des droits humains, la justice sociale…, à travers un nouveau contrat politique plus efficient. Le PPS, en tant que force généreuse et profondément attachée aux causes suprêmes de la patrie et du peuple ne ménage aucun effort pour accéder à ce statut plus performant, aux côtés des forces nationales et démocratiques dont le rôle est toujours d’actualité, afin de passer, ensemble, passer à l’alternance démocratique authentique.

Il est bien évident que dans cette ambiance marquée d’une part, de la floraison d’une génération de réformes par les forces sérieuses et volontaristes et, d’autre part, de la prolifération d’une déficience de la pratique politique, fomentée par les adeptes du contrôle et de l’autoritarisme politique, il est beaucoup plus civique et approprié de s’atteler à assainir la vie politique marocaine et à endiguer, avec force et fermeté, toute tentative d’aliéner et asservir les acteurs politiques pour des fins despotiques et hégémoniques.

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