Les chantiers de l’OFPPT pour 2017

L’OFPPT a du pain sur la planche pour 2017. Son plan d’action, approuvé récemment par le Conseil d’administration, prévoit des chantiers phares, en concrétisation de la 2e phase du Plan de développement 2021. L’office prévoit le renforcement de sa capacité d’accueil pour atteindre 544.000 places pédagogiques en formation initiale contre 501.000 en 2016, soit une augmentation de 8,6%.

Dans le même ordre d’idées, l’OFPPT renforcera son action au service de la compétitivité des entreprises, particulièrement les PME/PMI, par la mise en place d’une offre de formation continue large et diversifiée au profit de 230.000 bénéficiaires et de 15.600 bénéficiaires des cours du soir. Les détenus ne sont pas en reste. L’Office compte créer 5 nouveaux centres de formation en milieu pénitentiaire pour porter le réseau à 63 centres.

Parallèlement, l’Office poursuivra sa mobilisation en faveur de la coopération Sud/Sud dans le sillage des tournées effectuées par le Souverain dans plusieurs pays africains. Il s’agira notamment de créer des établissements sectoriels, en accompagnement de la Fondation Mohammed VI pour le Développement Durable au Gabon, en Côte d’Ivoire, au Mali, en Guinée Conakry, en Éthiopie, à Madagascar, au Sénégal et au Nigeria.

Par ailleurs, l’OFPPT poursuivra aussi les chantiers visant le renforcement de la qualité de la formation et ce, à travers la professionnalisation du corps formateur. Pas moins de 3775 formateurs sont concernés. Pour 2017, l’Office compte mobiliser 3,6 milliards de DH, un budget en hausse de 3,1% par rapport à l’année dernière et dont 2,2 milliards serviront à financer son plan d’action. Sachant que ce plan sera financé à hauteur de 40% par les ressources propres à l’OFPPT, qui ne fera pas appel, pour la 7ème année consécutive, aux subventions de l’Etat.

Globalement, l’ensemble de ces actions visent l’accompagnement de la vision stratégique pour la réforme de l’Ecole Marocaine (2015-2030), tout en renforçant des parcours professionnalisant (Bac Pro et Parcours collégial) et la satisfaction des besoins en compétences des secteurs prioritaires tels que l’automobile, l’aéronautique, les énergies renouvelables et le tourisme. Car, rappelons-le, l’objectif de l’Office est de créer 24 nouveaux établissements d’ici 2021, dont 11 sectoriels, ce qui portera le réseau à 380 établissements.

Hajar Benezha

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