Les élections pointent du nez!

Serait-on prêt à tenir les élections dans les temps prévus? Un challenge que le pays semble en passe de relever, malgré la persistance de la pandémie. L’Etat, à travers le département de tutelle et les formations politiques, paraissent être à même de s’y mettre, à brides abattues.

On s’est déjà rassemblé pour larguer les amarres de ce processus marathonien. Il va sans dire que les uns et les autres se pressent de s’employer à fond en vue de prendre part à l’échéancier à multiples facettes.

A priori, la date des élections a lieu, conformément aux dispositions de la constitution. Ceci dit, il s’annonce vrai que la préparation de ce rendez-vous a pris beaucoup de retard, en raison de la crise virale dont les maintes retombées ne cessent de se faire ressentir, au plan sanitaire et économique. Il n’en restera pas moins clair que l’incertitude sur les éventuelles complications de l’épidémie plane toujours dans le pays, à l’image du relèvement constant de contamination.

A présent, les partis politiques, appelés à s’y prendre dans l’élaboration d’une nomenclature électorale qui serait plus appropriée aux nouvelles mutations en présence, peaufinent leurs suggestions à présenter.

Ceux de l’opposition qui se sont résolument distingués, en rang uni, à formuler un mémorandum commun, dans lequel ils ont mis en exergue les préoccupations et les alternatives sur les réformes politiques et électorales au Maroc, inspirées de leurs coordinations collectives plus particulièrement au sein de l’action législative.

Certainement, les autres entités partisanes entameraient leurs ébauches, en réponse à l’appel du ministère de l’intérieur, à cet égard. Cet élan participatif donnerait à croire que  les fils de concorde entre les affluents de la classe politique, sont en train de se tisser lentement, pour mener à bien, dans la positivité l’événement électoral.

Il ne fait pas de doute que l’actuel code électoral est entaché d’aberration et de vétusté qu’il serait impérativement de vigueur à réformer et performer. En plus de cette nécessité, il est opportun de se ressaisir pour mettre en place un texte électoral digne d’une nation qui rallie progressivement la cour des émergents, en matière d’acte démocratique. Il est à souligner dans ce sens, que les réformes à adopter sont organiquement sujettes à un degré élevé de volontarisme et de maturité aussi bien de la part de l’Etat que des diverses institutions dont les partis occupent, en fait, une place de choix.

Si ces différents partenaires de l’action politique nationale parviennent à créer un texte électoral en accointance avec les besoins et les attentes vitaux de la société marocaine, il est viscéralement indispensable de mettre les conditions de réussite des prochaines élections.

A ce propos, il importe de recouvrer toute la confiance des populations pour lutter contre la désaffection, de mener pour de bon, une large campagne contre les faussaires de l’acte électoral, par le biais de viles pratiques et les fossoyeurs de la démocratie et l’équité. Il est à rappeler que la crédibilité des élections est au plus bas, par les agissements ignobles des malfrats des élections qui rôdent, tels des hyènes hideux pour subtiliser les voix électeurs…

C’est là où le bas blesse et nécessite un effort des plus laborieux pour libérer le pays de ces carcans qui tirent vers l’immondice!

Related posts

Top