Les épreuves se passent dans la « normalité »

Session ordinaire du baccalauréat

Khalid Darfaf

Quelque 426.000 élèves dont 132.000 candidats libres ont été invités à passer, mardi 6 juin,  les examens de la session du baccalauréat au titre de l’année 2023.  

Chakib Benmoussa, ministère de l’Education nationale, du préscolaire et des sports, a indiqué, lors de la tenu du Conseil du gouvernement, que ce chiffe a connu une augmentation significative d’environ de 18% par rapport à l’année précédente. Il faut aussi souligner, toujours selon le chef du département de tutelle, que les élèves issus du secteur  privé ne représentent que 10% de l’ensemble des candidats, alors que le nombre des  candidats libres a atteint 132.000.

Selon les échos recueillis par Al Bayane, le premier jour des examens, s’est déroulé dans de bonnes conditions et ce en présence d’un important dispositif sécuritaire. Cela étant, les cas de fraudes enregistrés ont été inexistants, nous a déclaré un professeur d’économie relevant de l’Académie régionale de l’éducation et de Formation de Casablanca- Settat.

 En fait, le département de tutelle a dû renforcer cette année les mesures visant à crédibiliser cet examen national unifié en affichant une ferme volonté pour barrer la route aux fraudeurs et ne plus reproduire les scandales du passé. Dans cette optique, les enseignants chargés de surveillance veillent à l’application stricte des normes établies par le département de tutelle ou encore la loi n° 02-13 relative à la répression de la fraude aux examens scolaires, en procédant à l’interdiction à la salle d’examen, tout candidat muni d’un portable ou d’une tablette électronique, entre autres.

En sus de cela et dans le dessein de sensibiliser les candidats, des pancartes ont été affichées presque partout sur les murs des centres d’examens contenant un message clair « Non à la tricherie aux examens ». D’autres pancartes contiennent les mesures à respecter par les élèves et les sanctions à lesquelles ils sont exposés en cas de fraude. 

Cependant, il est à souligner que plusieurs spécialistes du système éducatif national critiquent la formule actuelle des épreuves tout en  appelant au retour à l’ancien modèle comprenant des examens pour chaque semestre. D’autres déplorent l’inflation des moyennes générales, surtout dans le secteur privé, ce qui démunie les chances des lauréats issus des écoles publiques pour pouvoir  accéder à la phase de la présélection leur permettant de passer les concours des écoles supérieures de renommée. 

Top