Les prémices de la relance du tourisme!

Il est certain que le secteur du tourisme s’est cruellement affligée par la crise de pandémie, à travers la planète. Abattu de plein fouet par l’impact viral, il voit ses chiffres en termes d’arrivées et de nuitées, tomber d’une traite, pareil à un château de sable.

Les avions de liaison qui assuraient la connexion inter-pays, sont restés cloués au sol, générant des pertes astronomiques. Le Maroc, nation à vocation touristique par excellence, à l’instar de ses pairs affectés, endure les répercussions fâcheuses de la crise liée au Covid19.

La gravité de la conjoncture a assommé atrocement le domaine sans épargner au demeurant, les diverses et multiples activités parallèles, comme la restauration, le transport touristique, la location de voitures, l’artisanat, les taxis et bien d’autres commerces de la ville.

L’écroulement du tourisme impacte en particulier le PIB national qui en essuie un coup cuisant, en raison de la rupture de l’affluence des visiteurs étrangers et, en conséquence, l’interruption nette de recettes en devises.

Naturellement, si le ciel reste verrouillé, durant des mois, c’est avant tout, le secteur du tourisme qui en pâtissait aux côtés de l’import et export des produits et marchandises.

Face à ce marasme endémique, encore une fois,le tourisme interne s’érige en soupape de sauvetage dont le Salut est patent, à plus d’un titre. L’Etat s’en est rendu compte et a mis en place, à partir du 25 juin dernier, des règles sanitaires afin de permettre la reprise de l’activité des voyages touristique, en parallèle du redémarrage des vols domestiques.

De même, un contrat-programme axé sur 21 mesures, paraphé le 3 août courant, en vue d’insuffler, sur une période de trois ans, de fortes impulsions au profit du secteur en forte perte de vitesse. Il s’articule, en fait, autour d’une panoplie de piliers majeurs visant le maintien des emplois, le relèvement des services et la pérennité des produits.

Il convient de constater aussi que la focalisation sur le tourisme national fut payante, en dépit de la recrudescence de la pandémie, ces derniers temps. A la capitale du Souss et plus précisément à la nouvelle station de Taghazout, nombre de structures de l’hôtellerie, non sans cachet luxueux, se «réjouissent» de voir une si étonnante affluence qui prend d’assaut ce site en chantier.

La vague caniculaire de cette dernier semaine aoûtienne a fait bondir les destinations balnéaires voisines en effervescence, sous le soleil de plomb et aux saveurs rafraîchissantes de l’océan.

Il importe également de reconnaître  que cette embellie, quoique relative et éphémère, n’aurait jamais eu lieu si les Autorités locales, en parfaite symbiose avec les différentes composantes de cet ensemble agissant, ne s’étaient pas bien  mobilisées, corps et âme pour la mise en application du protocole de santé, avec le concours consciencieux de tous les professionnels du tourisme, l’accueil en phase avec les exigences actuelles et la disponibilité prédisposée pour assurer le repos et la détente recherchée par les estivants nationaux.

Un bon préambule pour une véritable relance, fondée sur une stratégie méthodique, performante et inclusive en attendant, dans l’avenir, la levée globale de «l’embargo» forcé sur le tourisme, dans son intégralité.

Related posts

Top