Les rats de Jorf El Melha

Campagne pernicieuse contre le PPS

C’est devenu un scénario classique à Sidi Kacem. Les barons de la décrépitude, très puissants d’ailleurs et souvent ralliés à la nébuleuse de la corruption, ne s’en lassent plus, notamment à l’approche des élections législatives du 7 octobre, de s’attaquer à toute tentative démocratique réussie, voulue et soutenue par les populations.

Le jeune président du Conseil municipal de Jorf El Malha en fait aujourd’hui les frais. Le député de la région et certains anciens conseillers municipaux de la même commune n’ont pas trouvé mieux pour freiner l’élan des réformes engagées par le président, Abdealziz Sadiq, que de recourir au procédé classique et déplorable de la plainte vexatoire. Une plainte infondée et à la limite malicieuse, adressée au ministre de la Justice, pour des motifs aussi infondés du genre «construction d’une école privée sans autorisation » ou encore «lancement d’une campagne électorale prématurée», en référence – tenez-vous bien -à la visite sur le terrain que le Secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme, Nabil Benabdallah, a effectué à Jorf El Melha, à l’instar de ses différentes tournées dans d’autres régions du pays.

A propos de ses deux accusations, le président Sadiq, et dirigeant du PPS, a déjà donné sa version devant une brigade de la gendarmerie locale de Sidi Kacem. Il a rappelé que l’école privée en question avait ouvert ses portes en 2005. C’est à dire bien avant qu’il ne décide lui-même de se lancer en politique. Il tient également à rappeler que cette école figure parmi les plus anciennes écoles privées de la région et a déjà remporté plusieurs titres de mérite délivrés par la délégation provinciale du ministère de l’Education nationale. Abdelaziz Sadiq ne cache pas son étonnement quant à l’implication de cet établissement scolaire, dix années après son ouverture, dans cette mascarade purement politicienne et électoraliste, orchestrée par ceux-là même que la population locale a révulsé lors des élections locales de 2015.

Quant à la visite du Secrétaire général du PPS Mohamed Nabil Benabdellah dans la région, M. Sadiq, tout aussi étonné, rappelle qu’il est tout à fait légitime qu’un leader de parti vienne à la rencontre des populations d’une commune dont sa formation assure la gestion. Surtout, a-t-il ajouté dans une déclaration à notre confrère Bayane Al Yaoume, que la commune en question regorge de sympathisants du parti, qu’elle avait déjà plébiscités en lui accordant 23 des 29 sièges du Conseil municipal. Cette confiance, dit-il, a été obtenue au prix d’un engagement sans faille et d’un altruisme à tout épreuve des jeunes cadres et militants du PPS à Jorf El Melha. Et d’ajouter, que ce sont les réformes engagées et les chantiers entamés dans cette commune, longtemps délaissée, qui font, qu’aujourd’hui, les populations soutiennent leur Conseil et à sa tête le président.

Faut-il en douter ? Ce sont ces mêmes réussites qui ont poussé les ennemis de la démocratie et les lobbies de la corruption à sortir de leur ornière et à chercher à faire feu de tout bois. Ces symboles de la décrépitude ont été chassés de la gestion de la chose locale par les urnes, sentence qu’ils n’ont pas encore digérée.

Déjà en 2009, ils ont eu recours au même procédé pour entraver les changements entamés et surtout la montée spectaculaire de la crédibilité du PPS auprès des populations.

Abdelaziz s’interroge également sur le sort d’une plainte déposée contre l’actuel député de la région et chef de fil de ce groupuscule nostalgique des années de plomb, pour émission de chèque sans provision d’un montant de 300 milles dirhams, versé à un conseiller municipal.  Dossier qui avait défrayé la chronique à l’époque dans la région de Khnichat et qui continue de susciter les interrogations des habitants surtout qu’il avait impliqué un chef de la brigade locale de la gendarmerie. A Khnichat, tout le monde s’interroge sur les raisons qui font que l’on réagisse à de fausses plaintes et qu’on ferme l’œil sur les vraies.

Les habitants, les potentialités et les acteurs de la société civile, ajoute Sadiq, refusent qu’on implique la commune et ses intérêts dans ces guéguerre électoralistes et menacent d’organiser des sit-in pour dénoncer ce genre d’agissements».

Malgré toutes ces pressions, AbdelAziz Sadiq tient à réaffirmer son engagement à continuer le combat. Les militantes et les militants du Parti du Progrès et du Socialisme resteront soudés derrière les intérêts de leur commune et de sa population et sont prêts à affronter les lobbies de la corruption.

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