Light tour vers les ténèbres ?!

Le second acte de l’opération « Light Tour », lancée, il y a un peu plus de deux mois, par l’Office National Marocain du Tourisme jette l’ancre aux larges de la capitale lusitanienne, pour amorcer un périple express comprenant son homologue ibérique et sa nouvelle cible à brésilienne. Tel que fut la première manche à trois expéditions éclair, à Paris, à New York et Londres, son nouvel alter ego était constitué, dans ce cortège conduit par Adel El Fakir, du DG de l’ONMT, Hamid Bentahar, Président de la CNT, Lahcen Zelmat, Président de la FNIH, Mohamed Semlali, Président de la FNAV et de  responsables de régions, notamment Siham Rida, Présidente du CPT de Ouarzazate, avec  également Redwane Khanne, le Président du CPT d’Essaouira et Omar Alaoui Belghiti, Vice-Président du CRT de Dakhla. Terre de lumière poursuit donc son périple saccadé en vue de remettre en selle le redressement du secteur, par le biais de la communication internationale. Cette fois, le choix est porté sur ces marchés hispaniques, en l’occurrence respectivement, Lisbonne, Madrid et Sao Paulo, à la direction desquels la cavalcade de décideurs du secteur dans le pays, avait mis le cap, dans l’espoir de «grignoter» ce qui peut l’être de cette diverse offre mondiale en la matière. Sans nullement avoir fait le point sur la première phase de la croisière ni avoir pipé mot sur ses retombées en termes concret sur la relance, encore moins sur le coût global de ce circuit furtif, avec une armada humaine massive, l’Office s’évertue à récidiver sur cette campagne sans trop de vision ni de visibilité, à court, moyen et long terme. Pour quels objectifs tangibles largue-t-on les amarres sur tel ou tel marché émetteur ?  Sur quels critères argumentés et chiffres, avait-on dressé la feuille de route de l’exploration du domaine, après des lustres d’immobilisme et  d’attentisme meurtriers sur le flux planétaire? Quels sont au centime près, les factures des deniers publics par le truchement desquelles est montée cette nuée de voyages à si grosse équipée de passagers ? Autant de questions auxquelles l’opinion publique aimerait bien, à coup sûr recevoir des réponses persuasives et fiables, car on aura encore marre de voir jeter des contribuables par la fenêtre ou encore se lamenter de constater des dilapidations des fonds pour des projets vétilles qui ne tiennent jamais la route, comme se furent le cas des plans Maroc Visions et ses Azurs tombés à l’eau ! Loin de toute intention de vouloir jouer les trouble-fêtes, encore moins de verser dans une tendance maussade, il serait judicieux de formuler les appréhensions allant dans le sens  de la nécessité de mettre au clair les mesures à entreprendre pour la sauvegarde de l’argent public et le relèvement du tourisme dans les conditions saines et pérennes.

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