Le Mondial russe 2018 de football promettra de nous réserver de très belles affiches en perspectives. Cela en dépit de l’éclipse de certaines grandes sélections telles l’Italie et les Pays-Bas au moment où d’autres sont là avec le retour du Maroc après une absence de deux décennies.
Certaines grandes formations européennes ont été contraintes de ne pas aller au Mondial de la Russie. On donne à titre d’exemple l’équipe des Pays-Bas finaliste de la Coupe du monde à 3 reprises (1974, 1978 et 2010) et notamment l’Italie qui avait remporté 4 fois le trophée de la planète foot (1930, 1934, 1982 et 2006) alors qu’elle a joué deux finales en 1970 et 1994.
Mais l’Italie qui n’ira pas en Russie 2018, reste une des rares sélections ayant une participation longue et non stop au Mondial depuis 60 ans. Du jamais vu depuis l’édition de 1958… en Suède dont la sélection vient aujourd’hui de barrer la route à la Squadra Azzurra d’aujourd’hui.
La Suède, ancienne équipe ayant marqué sa présence en Coupe du Monde avec une finale perdue face au Brésil (2-5) lors (son) Mondial en 1958, a sauvé l’honneur pour se qualifier au Mondial 2018 suite aux matches barrages (victoire en aller 1-0 et nul 0-0 au retour) au détriment d’une formation italienne décimée bien qu’elle compte dans ses rangs de grands joueurs dont le gardien Gianluigi Buffon qui vient de rater sa 6e participation au Mondial et qui l’a tellement regretté avec des larmes aux yeux.
Si donc on ne pas imaginer une Coupe du Monde sans l’Italie comme a fait savoir de grandes vedettes mondiales comme Maradona, d’autres grandes sélections continue sur lancée avec l’Allemagne qui sera là pour défendre son titre, son dauphin l’Argentine même si elle a tellement souffert avant d’arracher le billet du Mondial russe, le Brésil le plus titré avec 5 trophées remportés en 1958, 1962, 1970,1994 et 2002 avant de chuter lors de son récent Mondial en 2014 suite à une défaite sévère de (1-7) en demi-finale face à la machine allemande. Le Brésil qui compte rebondir en 2018 aura comme sérieux adversaires d’autres sélections telles l’Espagne qui restait sur son premier mondial remporté en 2010… ou encore la France qui avait fait de même lors du Mondial organisé sur son sol en 1998 grâce à une belle victoire de (3-0) au détriment d’une sélection brésilienne au terme d’une finale dirigée pour la première fois par un arbitre arabo-africain, le Marocain Feu Said Belqola.
Ce Mondial français était le dernier de l’équipe du Maroc qui effectue aujourd’hui son retour avec brio après une éclipse de 20 ans. Le Maroc qui en comptait 4 participations auparavant aux Mondiaux 1970 et 1986 où il fut le premier pays arabo-africain à réaliser une qualification historique au second tour. Par la suite, il a repris en 1994 aux Etats-Unis et en 1998 en France où il fut victime d’un complot entre le Brésil et la Norvège qui se sont arrangés pour se qualifier ensemble et barrer la route au Maroc qui a quitté la compétition au premier tour, la tête haute, après une belle victoire de (3-0) au détriment de l’Ecosse.
Par la suite, le Maroc qui avait raté de justesse les Mondiaux suivants surtout ceux de 2002 et 2006 avant de baisser les mains en 2010 et 2014, revient aujourd’hui en Force pour le Mondial 2018. Il s’est qualifié leader de son groupe avec 12 points après 3 matches nuls et une 3e victoire sur le terrain de la Côte d’Ivoire qui l’a devancé de 4 longueurs. En plus, le Maroc a eu la distinction de marquer 11 buts en 6 matches, sans aucune défaite et des filets vierges… Invaincu lors de ces six rencontres de la phase de poules, le Onze national se réjouit d’être la meilleure défense de toutes les zones, avec zéro but encaissé. Certes le nombre de matches n’est pas le même dans les autres zones mais détenir ce record reste, à bien des égards, un atout pour le portier Mounir Mohamedi et ses coéquipiers de l’équipe nationale.
Voilà qui confirme bien le mérite des Lions de l’Atlas qui espèrent réussir un très bon Mondial en Russie. Et disons-le franchement et avec grande confiance, à l’exception de certaines grandes sélections qui sont à éviter telles l’Allemagne et l’Argentine, respectivement vainqueur et finaliste du récent Mondial où encore le Brésil… nos Lions ont vraiment les atouts de rivaliser avec tous les autres gros calibres du Mondial russe.
Espérons-le bien…
Rachid Lebchir