L’œuvre de Mustapha Derkaoui célébrée au festival ciné-ville

L’œuvre du cinéaste et réalisateur marocain, Mustapha Derkaoui sera à l’honneur lors de la première édition du festival ciné-ville de Casablanca-Settat qui se tiendra du 21 au 25 juillet courant. Un vibrant hommage sera rendu à cette figure emblématique du 7e art marocain, le samedi 21 juillet dans la ville blanche. L’occasion de fêter également ses 40 ans de carrière cinématographique et artistique.

 Casablanca a été au cœur de plusieurs travaux à la fois cinématographiques, photographiques, plastiques et autres. Mustapha Derkaoui fait partie de ceux qui ont immortalisé artistiquement cette ville. Le cinéaste accorde une place de choix à cette ville dans ses films, notamment «De quelques événements sans signification» (1974), «Casablanca by night» (2003) et «Casa Daylight» sorti en 2004. Des films qui immortalisent l’âme et l’identité d’une ville en constant mouvement, qui évolue et se transforme rapidement. Mustapha Derkaoui est un cinéaste au palmarès prolifique; il a consacré une grande partie de sa vie au cinéma, à la recherche et à l’écriture.

C’est d’ailleurs l’un des réalisateurs marocains à avoir enrichi le cinéma marocain avec une panoplie de films dont «De quelques événements sans signification» (1974), «Les Beaux jours de Shéhérazade» avec Farid Belkahia ( 1982), «Titre Provisoire» avec Farid Belkahia (1984), «Fiction Première» ( 1992), «Le Doux murmure du vent après l’orage» (1993), «Les Sept portes de la nuit» (1994), «Je (u) au passé » (1994), «La Grande Allégorie» (1995), «Les Amours de Haj Mokhtar Soldi» (2001), «Casablanca by night» ( 2003), «Casa Daylight» (2004).

Né en 1944 à Oujda, Mustapha Derkaoui a obtenu son baccalauréat en philosophie en 1962. Il a ensuite poursuivi une formation au Conservatoire d’art dramatique à Casablanca. En 1965, il a intégré l’école de cinéma de Łódź où il a décroché un diplôme en réalisation en 1972. Durant ses années d’études, il a réalisé 4 courts métrages. Son premier long métrage est «De quelques événements sans signification». Un film dont la projection a été interdite au Maroc et ailleurs.

Mohamed Nait Youssef

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