«Mazda fait tout pour être compétitif»

Comment se porte Mazda au Maroc?

Mazda se porte très moyennement, pour la simple raison que, et c’est indépendant de la marque, les droits de douane que l’on paye qui sont de 17,5%. Donc on ne peut être sourcés que du Japon, et à partir de là, le caractère élevé des droits de douane sur les produits asiatiques, qui font que les produits sont difficiles à positionner par rapport à une concurrence qui ne paye aucun droit de douane. Je pense notamment à celle issue de l’Europe ou des Etats-Unis, avec lesquels le Maroc a des accords de libre-échange.

C’est un sujet qui est sur la table de l’AIVAM et des acteurs institutionnels. Est-ce que vous voyez le bout du tunnel?

Non, toujours pas. Nous avons discuté de ce sujet en long et en large avec les responsables, en disant qu’on ne peut pas protéger les Européens plus qu’il ne se fait chez eux, car en Europe les droits de douane sont de 10% pour les voitures asiatiques, pourquoi alors seraient-ils de 17,5% au Maroc?

Cette taxe incluse, considérez-vous vos modèles comme étant compétitifs sur leurs segments?

On fait tout pour être compétitifs. On ne rentre pas en confrontation directe avec les «généralistes» car on se positionne un peu au-dessus de ce lot, mais on arrive à offrir des prix compétitifs. C’est grâce à des efforts effectués sur la marge, faible, et au soutien du constructeur pour pouvoir continuer à vendre la marque Mazda, en attendant des jours meilleurs.

Propos recueillis par Iliasse El Mesnaoui

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