La pluie renouvelle son rendez-vous

Bonne nouvelle pour l’agriculture, ce secteur qui fait la pluie et le beau temps au Maroc. Depuis l’après-midi d’hier vendredi et jusqu’au mardi prochain, les précipitations viendront rafraichir les terres arables du Royaume.

Et elles se faisaient attendre. Pour cause, le taux de remplissage des barrages à usage agricole a atteint son niveau le plus bas des six dernières campagnes.

A mi-décembre 2017, il n’était que de 32%, selon la dernière note de conjoncture émise par le Haut-Commissariat au Plan. Pour ce qui est de l’ensemble des barrages, la situation arrêtée au 4 janvier faisait état d’un taux de remplissage de 35,7%, avec une réserve de 5.431 millions de mètres cubes, contre 52,8% à la même période de l’année passée.

C’est dire que le timing de ces précipitations est parfait.  Elles permettront de minimiser les effets de l’état actuel des choses, où la faible pluviométrie automnale, conjuguée aux maigres réserves a jeté son dévolu sur les surfaces ensemencées de céréales et légumineuses, ainsi que les cultures irriguées. En effet, le HCP signalait dans sa note la pénalisation de la production des primeurs et hausse des prix des légumes de plus de 5% en variation annuelle.

A se demander si la quantité des prochaines précipitations est à même de remettre l’agriculture sur la bonne voie. Rien n’est moins sûr. Les ingénieurs agronomes affirment que le stress hydrique est une réalité qu’il faudra admettre et gérer. De leur avis, la campagne agricole actuelle serait déjà compromise. L’apparition des céréales s’est faite rarissime en cette période d’apparition des premières pousses, et les gouttes de pluies précédentes ont été rapidement absorbées par des terres assoiffées suite à plusieurs mois de chaleur.

L’eau évaporée, les agriculteurs n’ont pas labouré leurs terres. Dans les prochains jours, la bonne répartition des pluies est donc du premier ordre, pour permettre aux sols d’empiler les réserves qui feront germer les grains. La situation du pâturage est également délicate. La croissance des plantes à même de nourrir les différents cheptels s’est raréfiée et les dépenses des agricultures ont gonflé suite à leur recours aux ravitaillements du marché.

Iliasse El Mesnaoui

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2 Comments

  1. insatis a dit:

    bonsoir
    saisons de cacher la vérité et la réalité aux Marocains , il faut construire des grands bacs comme réservoir d’eau en creusant juste à 10km de la méditerrané et 10 m de la plage de l’Océan et fais des grands grand bassins pour dessalé l’eau et laisser les agriculteur faire des céréales , car les Marocains ils font beaucoup de naissance , et ils sans sans trvail, et ils mangent bcp de pain
    bonne soirée

  2. insatis a dit:

    bonsoir
    saisons de cacher la vérité et la réalité aux Marocains , il faut construire des grands bacs comme réservoir d’eau en creusant juste à 10km de la méditerrané et 10 m de la plage de l’Océan et fais des grands grand bassins pour dessalé l’eau et laisser les agriculteur faire des céréales , car les Marocains ils font beaucoup de naissance , et ils sans sans travail, et ils mangent bcp de pain
    bonne soirée bonne année

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