Poursuivre la génération des réformes!

L’explosion fulgurante du PJD, lors des législatives du 25 novembre 2011, avait été très attendue, du fait de la convergence de nombre de paramètres aussi bien internes qu’externes.

Tout d’abord, il n’était pas à exclure, dans le contexte contaminant, le désir des marocaines et des marocains de donner confiance à un nouveau postulant à la gestion des affaires publiques, comme étant «vierge» et bourré d’atouts en «vertus». D’autant plus que l’Etat s’est engagé à «respecter» la volonté de l’électorat, juste après l’adoption quasi unanime de la nouvelle Constitution.

Nonobstant, la profusion des pratiques illicites des dépravateurs avait, sans doute, dénaturé le bon déroulement des opérations de vote, sans pour autant, altérer l’essentiel le verdict des donnes du scrutin. Sans parler de la manie du contrôle politique, manifestement reprise et qui s’est mise en évidence, dès lors. Il a fallu, en fait, donner suite à cette dynamique nationale dont les jalons fondateurs ont été déjà incrustés depuis l’alternance de 1998. La révision constitutionnelle était venue, par la suite, consolider cette démarche sur laquelle reposent les défis à relever conjointement par l’institution royale et les forces vives de la nation.

Il est bien vrai que le printemps démocratique, d’une part et les mouvements protestataires au sein de notre société, d’autre part eurent, à coup sûr, forcé cette mutation brusque dans la continuité sereine, entamée plus d’une décennie. Aujourd’hui, l’émergence au dessus du lot du parti islamiste au Maroc avait répondu à une conjoncture environnante dont les ramifications organiques avaient pareillement pris naissance dans nos murs, s’alignant parfaitement avec le processus d’ascension multiforme que connaissait et connait encore notre pays. Il avait été, en effet, absurde de tourner le dos à cette effervescence nationale, pour la simple raison qu’un parti conservateur eût pu glaner, à juste titre, la suprématie de notre paysage politique et que l’intérêt partisan réducteur l’ait eu emporté sur les causes suprême du peuple et de la nation.

C’est que le PPS avait bien jugé opportun, après mûre réflexion, pour rallier l’actuel gouvernement, conduit par le PJD, en priorisant d’assumer ses responsabilités, celles qu’il s’est assignées, depuis qu’il n’a pas hésité d’un iota de contribuer pleinement à la fondation du Maroc de la démocratie, de la justice sociale et du progrès.
Des valeurs déjà mises sur les rails…en attendant qu’elles soient complètement concrétisées, à travers la participation effective et non la dérobade poltronne!

En s’exprimant ainsi, le PPS n’avait confirmé que son engagement conséquent, traduit solennellement par sa volonté ferme de poursuivre ce qu’il a appelé “les nouvelles générations de réformes” dans son combat sans merci contre “les nouvelles générations de dépravations”. Le reste n’était que brouhaha que l’histoire a, présentement, désavoué sur toute la ligne!

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