Protestations des élèves contre GMT+1

Le ministre fait appel aux parents et aux enseignants

Depuis le maintien de l’heure GMT+1 et donc de l’heure d’été, la contestation des horaires dans les collèges et lycées se poursuit, sans répit. C’est particulièrement le début des cours, fixé avant à 8 heures (7H GMT), qui a le plus dérangé certains élèves. Mais le ministère avait vite réagi en changeant l’heure des rentrées matinales, en les fixant à 8H 30, avec une pause de deux heures pour le déjeuner.

Mais cette interaction positive du ministère et du gouvernement n’a pas satisfait tout le monde, sachant que quel que soit l’horaire adopté, il fera toujours des mécontents.

L’affaire est arrivée au Parlement, où la poursuite des grèves des élèves a été soulevée et le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s’en est trouvé interpellé lors de la séance de lundi dernier.

Dans sa réponse à l’interpellation, Saïd Amzazi n’a pas fermé la porte à d’éventuels réaménagements horaires, en assurant une flexibilité au niveau des académies.

Il a est resté ouvert pour «discuter des nouveaux horaires scolaires afin de trouver une solution à ce problème et de le surmonter».

Le ministre a fait appel «aux parents et tuteurs des élèves» et à leur sagesse pour mettre terme aux protestations tous azimuts et sans fin, en faisant preuve de pédagogie.

De même il a appelé les enseignants à «encadrer les élèves» afin de mettre fin aux grèves et protestations qui touchent pratiquement toutes les grandes villes du pays.

Cependant, Saïd Amzazi a lancé des accusations contre des milieux qu’il n’a pas nommés, en déclarant que «des personnes étrangères au système éducatif encouragent les élèves à ne pas assister aux cours et à sortir dans la rue».

Le ministre a rappelé que ces mêmes directeurs avaient mené des «campagnes de communication auprès des écoles et ce, afin d’assurer la sécurité et le confort des élèves», notant d’ailleurs une «interaction positive avec les familles».

Signalons qu’après le maintien de l’heure d’été, le Ministère de tutelle avait laissé aux directeurs des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF) toute latitude à trouver «la formule la mieux adaptée, conformément aux spécificités de chaque région» pour gérer la question des horaires d’apprentissage.

Mohamed Amine

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