Que cherchent les détracteurs du club?

Le Royal Tennis Club Agadir (RTCA) ne cesse de recevoir des coups bas, depuis déjà des lustres. Cette institution sportive, vieille de plusieurs décennies, demeure un espace de haute facture pour les mordus de la balle jaune qui y trouvent leur plaisir et leur vocation. Pendant des années, cet édifice, sis au centre de la capitale du Souss, fait le bonheur des jeunes, à travers les compétitions locales, nationales et internationales qui drainent des champions de tous les coins du pays et ailleurs.

Tout d’abord, il est à signaler que la convention datée de janvier 1990, conjointement signée par le département des domaines et le conseil communal stipulait à l’article 4 «dans le cas ou le caractère d’usage public des terrains définis au tableau de l’article premier de la présente convention viendrait à disparaître, ces terrains seront déclassés du domaine public municipal pour être remis gratuitement au domaine privé de l’Etat». Or, la commune continue à faire mainmise sur ce site, en dépit de cette convention.

Tout récemment, une commission s’est rendue au club pour lui signifier, à partir d’un rapport, qu’il est en situation irrégulière au niveau de trois volets, à savoir la déviation relative aux objectifs du club, le retard de la régularisation financière et la construction non autorisée. Cependant, après avoir contacté le président du club, on a été informé sur le bien fondé de ces «anomalies» avancées par la commission en question. Tout d’abord, conformément à l’article 5 de la convention paraphée par la commune et le club, il est précisé que «SEULE la superficie fictive de 20 m² est soumise à redevance eu égard au caractère sportif du groupement, à l’intérêt local et national de ce sport, aux dépenses d’entretien du Royal Club Tennis Agadir pour les plantations à l’intérieur de la parcelle». D’autre part, selon les plans de cet espace sportif, il est indiqué que l’esquisse initiale est formellement respectée, avant même l’arrivée de l’actuel président, en mai 95. Le plan modificatif du restaurant «côté court» est également autorisé, sous numéro 6745/MT/1, daté du 12/11/2012. Concernant le point relatif aux taxes communales qui sont tombées comme un couperet sur la nuque du club semble non avenu, en référence à l’article 4 de la convention susmentionnée.

Pour ce qui est des constructions non autorisées, il s’est avéré que les autorisations dument signées par les services concernées réfutent tout soupçon à cet égard, suivant les documents dont on dispose. Il va sans dire que les observations émises par les différents services ne paraissent pas en parfaite corrélation, documents patents à l’appui, avec la réalité concrète, alors que même le ministère de l’intérieur a procédé à l’exonération à hauteur de 680 000 dirhams sur le montant appliqué «arbitrairement» aux dépens du club à l’ordre de plus de un million de dirhams. Alors que le club est redevable à la commune la bagatelle somme de 900 000 dhs, inhérents au projet de la piscine du club qui n’a jamais vu le jour et que l’argent n’a jamais atterri dans les caisses du club

Ceci étant, il ressort de cette affaire que le club qui fait honneur à la ville et au pays, par le sacrifice et l’abnégation de ses responsables, est ciblé par des parties hostiles à la bonne marche du club. Au lieu de taquiner le club du tennis, il vaudrait mieux faire un tour dans d’autres grosses entreprises hôtelières notamment, qui doivent aux caisses communales des milliards, sans parler des constructions non réglementaires.

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