Reda Sadiki, Nezha Lakhal-Chevé et Anne Buguet et Mohamed Grou primés

Le Prix Grand Atlas dans sa 23e édition a été remis, jeudi soir à Rabat, aux écrivains Reda Sadiki, Nezha Lakhal-Chevé et Anne Buguet et au traducteur Mohamed Grou.

Créé par l’Ambassade de France en 1991 pour promouvoir l’édition marocaine, le Prix Grand Atlas 2016 place naturellement la culture et le livre sous le signe de la pensée, de l’ouverture et du débat. La présidente du jury, écrivain, philosophe romancière et intellectuelle engagée Catherine Clément, a introduit la cérémonie de remise de prix par une réflexion sur «La leçon des sauvages», thématique liée à son œuvre inspirée de l’Afrique et l’Inde.

Mme Clément s’est entourée de nombreuses personnalités culturelles françaises et marocaines notamment Jalal El Hakmaoui poète, traducteur, critique de cinéma et journaliste indépendant, Mustapha Bencheikh, professeur de littérature française et comparée, spécialiste en littérature maghrébine francophone et en critique littéraire, Olivier Mongin écrivain et essayiste français et l’’écrivain Farid Zahi.

Le chirurgien urologue Reda Sadiki a remporté le Grand Prix, dans la catégorie «Fiction», pour son premier roman «Le cahier de Zahir», qui dresse le portrait d’un jeune homme plein d’espoir qui rêve de partir vivre en Italie. Le récit est le relevé littéraire du journal intime qu’écrit Zahir en s’adressant à un hypothétique Luigi.

Le poète, traducteur et documentaliste Mohamed Grou a été primé, quant à lui, dans la catégorie «Traduction» pour sa traduction de l’ouvrage «Enfance juive en méditerranée musulmane» de Leila Sebbar, qui regroupe les souvenirs d’enfance de personnalités de diverses disciplines dans les pays de méditerranée musulmane allant du Maroc à la Turquie.
Le prix Grand Atlas catégorie «Jeunesse» est revenu au professeur de langue Nezha Lakhal-Chevé et à l’illustratrice Anne Buguet pour leur livre «Razina la sage sultane». Il s’agit de l’histoire de Razina qui refuse d’épouser le prince Mahmoud tant qu’il n’a pas de métier dans les mains le mettant à l’abri du besoin.

Dix-huit ouvrages étaient en lice lors de la 23ème édition du prix du Grand Atlas. Il s’agit de «Nous n’irons pas tous au Paradis», de Maria Gusseous, «Une histoire marocaine», d’Abdelkhaleq Jayed, «Le bois des ans», d’Abdesselam Cheddadi, «Best-Seller» de Réda Dalil, «Sainte Rita» de Hicham Lasri, «Le cahier de Zahir» de Réda Sadiki, «Guerres d’une vie ordinaire» de Lamia Berrada-Berca et «Le silence blanc» de Mokhtar Chaoui, «Quatre heures à Chatilla» de Jean Genet, «L’Hopital» de Ahmed Bouanani, «Enfance juive en méditerranée musulmane» de Leila Sebbar, «La mère du printemps» de Driss Chraibi, «Le dernier combat du cap’tain Ni’amat» de Mohamed Leftah, «Faouzi ou la mille deuxième nuit» d’Alexandre Alerini et Mathilde Brosset, «Le panier d’osier» de Cécile Alix et d’Oreli Gouel, «Un petit gout de miel» de Heyna Bé et Parastou Haghi, «Tarik Ibn Zyad» de Zaki Daoud et Alessia Bravo et «Razina la sage sultane» de Nezha Lakhal-Chevé et Anne Buguet.

Mohamed Naît Youssef

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