La région Drâa Tafilalet en détresse!

Que se passe-t-il au conseil régional de Drâa Tafilalet? Il semble bien que rien ne va ! Des bévues à la pelle, depuis que la présidence ne veut rien savoir. Elle a tout fait pour disloquer la majorité et tente de la raccommoder avec d’autres éléments quoique hostiles à sa conduite.

Sans nullement se concerter avec l’ensemble des composantes, le président veut faire cavalier seul dans l’embarcation régionale qui prend l’eau de toutes parts. Où irait-il ? Dans quel port compte-t-il accoster ? Personne ne le sait, sauf lui et encore ! Complètement dérouté par son entêtement qui le mène droit au mur, il fait le vide autour de lui, sachant que c’est bien cette majorité qu’elle s’est attelée à le mettre là où il est.

Pour le compte de la prochaine session de juillet, il met plus de 450 points à l’ordre du jour !!! Tenez-vous, 450 points à discuter dans une réunion provoquée pour deux jours ! La plupart des points s’intitulent «examen et adoption…». Comment s’en sortira-t-il ? A Supposer que chaque «examen et adoption…» prendrait vingt minutes, on en serait à un millier de minutes au minimum ! Et puis, bon nombre de points de l’ordre du jour relèvent des bourses des association. A ce propos, on se souviendra du pétrin dans lequel il se trouve avec une centaine de véhicules destinés au transport scolaire qui se transforme au transport du personnel, pour incompatibilité de procédure. Les minibus rouillent aujourd’hui sans pouvoir en faire usage.

Même chose pour les associations qu’il voudrait subventionner sans avoir l’habilitation car cela n’est pas dans les attributions du conseil régional. Mais, contre toutes les lois en vigueur, il introduit ces points à l’ordre du jour, tout en sachant pertinemment que cela ne pourrait pas passer, endossant le refus à l’Autorité de tutelle. Du pur populisme ! On ne comprendra pas pourquoi on ferme les yeux sur toutes ces bavures, sachant que l’audit est déjà passée dans les parages et à très probablement relevé les dysfonctionnements de la présidence, aussi bien au niveau du respect des procédures que des prérogatives assignés à cette instance devenue une propriété privée!

Autre bourde qui vient d’éclater dans ce processus qui n’en finit pas. On croit bien savoir que la présidence transmet une missive selon laquelle elle «ordonne» le Wali d’intervenir pour empêcher un élu de prendre part à la session de juillet, bien qu’elle ne relève de son ressort ! A tel point que ce dernier aurait recouru à la justice pour mettre un terme à ces excès de zèle de la présidence. Du jamais vu ! On ne sait pas jusqu’à quelle limite, elle pousserait la région, alors qu’elle devrait confronter des enjeux du développement bien énormes ! L’immense région de Drâa Tafilalet a, en fait, grand besoin de locomotive saine d’esprit, responsable de ses actes et meneuse d’initiatives, en vue de relever les défis dans tous les axes de croissance, dans le respect absolu des procédures et des attributions.

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