Revitaliser un arbre emblématique

Comme à leur accoutumée, les travaux congrès international de l’arganier se sont ouverts, pour parler encore et toujours de cet arbre mythique. La cinquième édition de cet véhément dont le coup d’envoi fut donné, mardi dernier, et marqué par la présence d’un vaste parterre d’acteurs dans le champ de la production, de l’industrialisation et de la commercialisation de cette plante et sec dérivées, ainsi que d’une flopée d’académiciens et de chercheurs aussi bien nationaux qu’étrangers.

Sous le mot d’ordre : «Le capital de l’espace vital d’Argane : valeur et valorisation», cette activité traditionnelle vise à changer les idées scientifiques et techniques entre institutionnels et professionnels autour de cette espèce florale afin de mettre sur orbite des assises solides et mettre en pratique le contrat programmatique spécifique à la chaîne d’Argane.

Cette dynamique traduit, en effet, l’ancrage de cette série de végétation au royaume, dans le cadre du patrimoine culturel et agricole dont l’UNESCO avait statué l’aspect vital en 1998, en tant que patrimoine immatériel de l’humanité. Il faut dire aussi que cette reconnaissance universelle est destinée à tous les intervenants qui consacrent leur existence à sauvegarder cet espace névralgique qui s’étend sur 2,5 millions d’hectares dont 800 sont destinés à l’arganier.

La dimension socio-économique et environnementale de la réserve d’Argane est considérable, ce qui pousse à faire de cet espace un laboratoire ouvert dans lequel s’activent nombre d’acteurs pour relever les défis, notamment, la gestion durable des ressources et l’endiguement des effets des changements climatiques, la prise en considération l’instabilité des marchés internationaux, la modernisation des technologies et les procédés de production, la problématique de l’intégration de la femme dans la répartition équitable des valeurs ajoutées, la nécessité de généraliser à recherche scientifique au niveau des différents axes de la chaîne…

Dans ce sens, il est rappelé qu’une  convention avait été paraphée, en 2013 pour mettre en valeur plus de 200 000 hectares des forêts d’arganiers, à l’horizon 2020. À présent, plus de 146 000 hectares ont été qualifiés avec un et enveloppe budgétaire d’environs 450 millions de dirhams. A ce propos, il y a lieu de souligner qu’un programme de plantation de 10000 hectares d’arganiers en 1018, pour un montant de 49 millions dollars dont l’apport du fonds vert du climat s’élève 39 millions dollars, alors que 1370 hectares et la programmation de 5500 en cours de réalisation.

Pour accompagner toutes ces actions, il a été procédé à des incitations financières dans le cadre du fonds de développement agricole pour le soutien d’achat d’ex arbustes d’argentiers en moyenne équivalente à 6000 dirhams pour l’hectare, à plus de 80% de terres bout et 9000 dirhams pour l’hectare relatifs aux terres d’irrigation. D’autres chiffres inhérents à cette espèce végétale ont été cités au cours de ces journées d’échange et de concertation entre acteurs institutionnels et professionnels autour de l’organise, en particulier les conditions d’export.

Saoudi El Amalki

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