Rodrygo offre la victoire au Real Madrid contre l’Inter

L’Inter Milan a trouvé sa bête noire au Real Madrid: l’attaquant brésilien Rodrygo qui, comme la saison dernière, a offert la victoire aux Espagnols en crucifiant les Nerazzurri (1-0) en toute fin de match, mercredi à San Siro.

Rodrygo, décisif à l’aller comme au retour il y a un an, est sorti du banc pour crucifier de nouveau les Nerazzurri (89e) au terme d’une belle action collective, sur un service d’un autre entrant, la jeune recrue française Eduardo Camavinga.

Cette victoire doit donc au légendaire flair de Carlo Ancelotti mais aussi au match parfait dans les buts de Thibaut Courtois.

Car là où son prédécesseur Zinédine Zidane avait passé une soirée tranquille il y a dix mois, Carlo Ancelotti, pourtant comme chez lui à San Siro qui a été son jardin pendant huit ans avec l’AC Milan (2001-2009), a d’abord tremblé.

Courtois a sorti le grand jeu devant Edin Dzeko (9e, 43e) et sur une tête de Lautaro Martinez, trop centrale (19e). Et en seconde période, il a été déterminant sur une tête piquée de Dzeko (54e).

Cependant, le Real Madrid reste le Real dès que résonne la mélodie de la Ligue des champions. Alors que les Merengue ont dû se contenter en première période d’une tête non cadrée (Eder Militao, 36e) pour inquiéter Samir Handanovic, ils se sont montrés bien plus entreprenants après la pause, avec un Karim Benzema redescendant bas pour diriger la manoeuvre.

Handanovic a repoussé le premier tir cadré madrilène du match, signé Dani Carvajal (57e). Mais la pression est devenue de plus en plus fort sur son but, avec une tête dangereuse de Benzema (79e) puis un tir contré de Vinicius (81e).

Mais alors que l’Inter pensait pouvoir sauver un point, Rodrygo a surgi, ranimant les fantômes chez les Nerazzurri, éliminés en phase de poules ces trois dernières saisons.

Ancelotti, lui, a chassé ses propres fantômes en conquérant sa première victoire à San Siro depuis son départ de Milan en 2009. Et c’est encore mieux si ça a été difficile: « Une équipe qui sait souffrir, au-delà de sa qualité, c’est une bonne chose », a lancé le technicien italien revenu cet été à Madrid.

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