S’accrocher à la vie avec ferveur!

En ces moments de pic endémique qui sévit dans le pays, il s’avère impératif de hausser le rythme de vigilance. L’incubation passe au faîte de la contagion, par le biais des agents pathogènes infectieux.

On n’a plus le droit à l’erreur qui hypothéquerait l’effort laborieux du contingent médical, du staff professoral, du service sécuritaire, de l’aide humanitaire, et du comité de veille économique. En dépit des lacunes dans lesquelles on peut tomber, en raison de l’insuffisance criante de moyens et de l’inexpérience criarde en épidémie, il y a lieu d’affirmer que ce dont a fait preuve la Nation toutes disciplines confondues, relève de l’éléphantesque.

De l’avis d’une flopée de scrutateurs, notre pays a forcé l’admiration en termes d’engagement entier dans la lutte contre l’hécatombe planétaire. On aura vécu non sans immense fierté, l’adhésion pleine des contingents de la santé dans les lieux de soins, l’implication intégrale des agents de sécurité, l’enrôlement totale d’une pléiade d’enseignants à consentir le cours à distance.

On aura constaté également la dynamique de la mise en fonction des décisions prises en faveur des victimes du fléau, en matière d’indemnités. Il est bien vrai que l’opération n’est pas du tout chose aisée, nécessitant, sans doute, le suivi précautionneux requis afin de faire prévaloir les principes d’équité et de loyauté envers tous les concernés, sans exclusion ni distinction.

Au même titre, on aura apprécié l’élan caritatif inhérent aux dons aussi bien liquide qu’en nature. La contribution financière à l’action de collecte de fonds se poursuit à des cadences élevée pour atteindre des taux impressionnants qui permettront, à coup sûr, de relever le niveau  équipementier et la qualité prestataire du système sanitaire, ainsi que de combler les pénuries pressantes dans tel ou tel secteur. Il est pratiquement insensé de prétendre à une Nation émergente, avec de gros retards dans les segments névralgiques de la vie, en particulier l’éducation, la santé et l’emploi.

On a beau monter les plus beaux édifices du monde, on ne saurait assurer l’essor désiré, si on continue à ignorer l’édification saine et pérenne de l’élément humain, à travers ces trois socles de prééminence.

Notre pays entame donc une phase cruciale de l’épreuve pandémique, dans la mesure où la précaution est plus que jamais de mise. Rien ne devrait être laissé au hasard, pas le moindre détail qui paraîtrait anodin, pour ne pas tomber dans l’irrémédiable. Il y va de la vie de tout un peuple, fort réputé pour son combat perpétuel contre les avatars les plus coriaces. Un peuple qui a, de tout temps, pu surmonter, avec vaillance et héroïsme, les fatalités de l’histoire pour pérenniser un État fort, souverain et solidaire, ne pourrait, en aucun cas, fléchir, en ces moments de défi!

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