Sahara marocain: La base onusienne du processus politique définie

Le processus politique mis sur les rails par le Conseil de sécurité de l’ONU, en vue de résoudre le conflit régional créé autour du Sahara marocain, prend forme et se dirige vers sa concrétisation. Ce processus est aujourd’hui bien cadré par la résolution 2440, adoptée par le Conseil de Sécurité le 31 octobre dernier.

A ce propos, l’Algérie est appelée à contribuer à la concrétisation de ce processus en tant que partie prenante pleine et entière et non pas en tant que pays voisin, observateur, comme cela a été auparavant. Ces paramètres définis par l’instance onusienne soulignent l’aspect de la solution et sa dimension politique, réaliste, pragmatique et durable. Cette solution, a encore souligné l’ONU jeudi dernier, reposera sur le compris, tout en prenant en compte l’initiative marocaine d’autonomie, qui répond d’ailleurs parfaitement aux paramètres définis par l’instance onusienne.

Cette base a été consolidée par les résultats de la table ronde qui s’est déroulée à Genève, les 5 et 6 décembre 2018.  De même, les prochaines consultations de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour la Sahara, Horst Kohier, qui se rendra dans la région dans les prochains jours, renforceront cet acquis et baliseront la voie aux pourparlers prévus en mars autour d’une deuxième table ronde.

En effet, rapporte l’agence MAP, le conseil de sécurité de l’ONU a pris note de l’engagement du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du «polisario» à prendre part à la seconde table ronde durant le premier trimestre de 2019 et a «soutenu leur engagement constructif, en cours, auprès de l’Envoyé Personnel, consacrant, ainsi, le format de la première table ronde de Genève comme base pour les prochaines échéances dans le cadre du processus politique».

Après ce recadrage politique du processus devant aboutir à une solution politique, le conseil de sécurité a mis en garde le polisario contre toute manœuvre ou provocation sur le terrain visant à entraver les efforts de l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara. Bref, le processus politique est aujourd’hui bien recadré, en définissant les paramètres et les parties prenantes, en mettant en garde contre les manœuvres visant à le saboter. La légitimité d’une cause est ainsi confortée et soutenue.

Belkassem Amenzou

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