Se mettre résolument à l’offensive!

Quand on est dans une position de justice et de justesse, on n’a peur de personne, car on n’a pas de «pâte au ventre», comme dit le dicton de chez nous. Surtout lorsqu’on est épris de valeurs et de principes les plus avérés. C’est ce qu’actionne le PPS, avec ferveur et audace, depuis qu’on ne cesse de le cibler, à travers des coups calomnieux voire offensants, à la moindre occasion qui se prête. «La meilleure manière de se défendre c’est d’attaquer !», clame-t-on dans le jargon habituel de la balle ronde.

Mohamed Nabil Benabdallah, le Secrétaire Général du parti vient encore de le prouver, de la façon la plus éclatante, lors de la récente rencontre de l’université populaire de la fondation Faquih Tetouani, en appelant «un chat, un chat», sans détour ni dérobade. En fait, cette clarté de position dont le PPS est ardemment partisan, n’est plus à démontrer, puisqu’elle fait partie même de son essence. On a beau démystifier et baliverner autrui, à la longue, la réalité ne « flotte » jamais, dit-on, en ces moments de vérité criante.

«Le fil de la menterie est court», a-t-on l’habitude de fustiger des pratiques malsaines qui sèment l’hégémonie politique. Depuis déjà longtemps, le PPS s’est énergiquement opposé à cette dérive, commanditée par une formation politique, appelée le PAM, quoi qu’elle regroupe un certain nombre de cadres et de compétences libres d’en faire partie. Aujourd’hui, Cette opposition ne fait que s’affirmer de plus belle, tant que ladite pratique ne fait non plus, que s’accentuer pour tenter de défigurer le paysage politique national.

A tel point que ce «croquemitaine» présente un réel danger pour le bon déroulement de la vie politique marocaine et massacre les fondements de l’autonomie et de la pluralité qui font du statut démocratique national un modèle d’exception, en dépit des signes de faiblesse qui le taraude. En se comportant ainsi, le PPS donne constamment la preuve de ce combat sans relâche, en direction de la préservation des institutions, en particulier celle des entités partisanes. La force de la pratique politique dans notre pays, passe avant tout, par la force des unités partisanes !

Toute atteinte à cette assise fondatrice de cette dynamique est, en réalité, une atteinte élémentaire à l’existence politique en totalité. Il est donc bien évident, chez une force politique, tel que le PPS dont la conviction à cet effet n’est plus un secret pour personne, que la lutte pour la consolidation et de l’indépendance s’avère primordiale. Et il est tout à fait évident également que le PPS objecte vivement la convoitise monopoliste et destructrice d’où elle émane, même s’il s’agit du PAM que d’aucuns considèrent comme un véritable épouvantail de la vie politique.

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