La seconde cause nationale!

On a toujours avancé que la seconde cause nationale, après celle de l’intégrité territoriale, était bel et bien l’enseignement. Mais, dans le concret, il semble bien que cette question n’est pas aussi prioritaire qu’on peut l’imaginer.  Le secteur de l’éducation et de la formation est, sans nul doute, problématique partout dans le royaume, vu les retards et les limites dont il ne cesse d’être l’objet.

En fait, c’est de la confection de l’élément humain dont il est question à travers la préparation de l’enfant pour des lendemains meilleurs. Cette philosophie d’une grande teneur civique ne peut échapper à personne, d’autant plus qu’il va falloir se remettre constamment en question, rectifier le tir à chaque fois que cela s’avère nécessaire et s’ériger en véritable support véhiculaire des valeurs que prône le pays. Toute une panoplie de bonnes volontés s’évertue à faire aboutir les fondements de la réforme éducative dont les principaux artisans restent, en grande partie, les forces démocratiques et progressistes de la Nation.

Au temps des années de plomb où ces militants sacrifient leur vie pour un Idéal, celui du Maroc juste et prospère, les chahuteurs, nostalgiques des ères révolues, semaient le désarroi et la terreur au sein des populations meurtries par l’ignorance et la misère. Les séquelles du Makhzen continuent malheureusement à bourdonner dans leurs oreilles et à s’en prendre à toutes les flammes étincelantes.

Le processus de la réforme poursuit son bonhomme de chemin sans trop se préoccuper de ces semeurs de zizanie. On s’ingénie à honorer «l’école de la réussite» à travers des mesures novatrices, en parfaite synergie avec les composantes du secteur et les divers partenaires, dans l’ensemble du territoire du royaume. Une bonne relance pour la concrétisation des objectifs est à mettre à contribution. Des réalisations non négligeables qui consolident la capacité d’accueil des apprenants sont à relever. Le défi national à relever pour ce nouveau tournant de l’enseignement se fait plutôt dans l’enthousiasme, au grand bonheur des petits!

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