Lundi dernier, une personne âgée a été percutée par le tramway dans la matinée au niveau de la station Sidi Abderrahmane. La victime, blessée à la tête et au bras, a succombé à ses blessures dans la soirée, annonce Casa Tram, la société en charge de l’exploitation et de la maintenance du réseau de tramway de Casablanca, dans un communiqué laconique.

Alors qu’elle traversait la voie réservée au tram, en dehors des passages piétons réservés à cet effet, la victime a été percutée, lundi 07 Août 2017, de plein fouet et a été évacuée vers le CHU Ibn Rochd de Casablanca.

Casa Tram annonce par le même communiqué son engagement, depuis son lancement, à déployer tous les efforts requis pour assurer une meilleure cohabitation et dans des conditions de sécurité optimales avec les automobilistes et les piétons. Mais apparemment, elle  peine toujours à se faire entendre. Elle rappelle par ailleurs son engagement total à mettre la sécurité et la sûreté des usagers de ses lignes et de ses infrastructures, au cœur de ses priorités.

Dans ce sens, la compagnie se contente de rappeler à l’ensemble des usagers, de ses lignes et de ses infrastructures, de redoubler davantage de vigilance et de respecter le dispositif de sécurité déployé.

Ce rappel confirme, si l’on peut dire, que le travail tant attendu sur la sécurité, des piétons notamment, n’a pas encore abouti et le tramway, que ce soit à Rabat ou à Casablanca, qui, rappelons-le, rend un énorme service aux habitants des deux villes, à en juger par l’évolution du nombre des usagers et les projets d’extension initiés continuera à faire des dégâts.

La cohabitation, pour reprendre les termes du communiqué de Casa Tram, entre les automobilistes peu respectueux du code de la route et les piétons nonchalants, relève, non plus de la communication mais de la culture civique. Un chantier qui nécessite une implication de tous les intervenants, notamment les autorités locales et la société civile d’un côté et Casa Tram, de l’autre, à condition que cette dernière se dote d’un bon conseiller en la matière.

Ismael Harizi