SIEL : une date… et une ligne éditoriale à revoir !

Sur le vif

Mohamed Nait Youssef

La fête du livre bat son plein à la capitale du royaume. En effet, la 28ème édition du Salon international de l’édition et du livre continue son périple culturel en accueillant chaque jour un public de différents âges et venus des quatre coins du pays.

Incontestablement, le SIEL, véritable vitrine de la culture marocaine, ayant changé de ciel après 26 éditions organisées à la ville de Casablanca, aspire à embrasser d’autres horizons, à conquérir d’autres territoires et à séduire non seulement des professionnels et acteurs du secteur international, mais aussi un lecteur très larg.

Par ailleurs, au-delà des chiffres, des aléas, peut-être, de l’organisation est-il temps de revoir notamment : la date actuelle, mais aussi et surtout la ligne éditoriale du SIEL?

La tenue de ce rendez-vous culturel incontournable, organisé auparavant en mois de février, coïncide cette année  avec les examens scolaires ou encore ceux du baccalauréat ; chose qui empêchent une large catégorie de public d’y assister aux différentes activités.

Pourtant, le salon incarnant cette tradition de la « rentrée littéraire », une date importante et marquante pour présenter les nouveautés des livres fraichement édités (septembre, octobre, novembre).

La tenue d’un salon est également liée à un agenda annuel et international des éditeurs, des auteurs et des professionnels du livre. Alors, un changement de date pourrait tout perturber et changer.

Une autre chose qui nous semble importante : c’est cette capacité de donner plus d’éclat au salon en faisant intervenir les grandes sommités des mondes du livre et de l’édition.

Au-delà du salon institutionnel qui occupe une place centrale dans le SIEL, les organisateurs devraient désormais penser à faire venir à la fois les grandes éditions  reconnues mondialement, mais aussi les professionnels du métier.

Il faut que cette manifestation soit de plus en plus séduisante, attractive et attirante afin de remplir pleinement ses missions de vitrine de la culture marocaine. Les rôles du commissaire, des commissaires y sont pour quelque chose.

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