Sortir de l’attentisme!

Le malaise est dans nos murs ! Il est installé dans les foyers et les rues. Il est dit manifestement sur tous les toits. La gravité des faits a fait oublier la peur dans le ventre. On ne saurait ignorer cette situation critique qui ne cesse de se propager vite comme le feu dans la paille. L’attentisme qui dure ne pourrait non plus susciter l’apaisement.

Depuis déjà un long moment, le torchon brûle au moment où on ne prend pas d’initiatives pour désamorcer la bombe. L’Exécutif ne semble pas être en mesure d’aller mettre ses alternatives dans le panier de la crise. Ledit exécutif, pour la plupart, ne traduit pas la volonté du peuple.

Sans nullement verser dans le pessimisme béat, on craint le pire ! La confiance dans les institutions se fait de plus en plus rare, encore moins pour les partis, toutes tendances confondues. La notion de valeurs s’amenuise dans les rapports et, en place, trônent les gabegies de tout acabit. Les repères sont ankylosés dans les méandres de la tricherie… Où va notre pays ? Quand le mal-être s’ancre dans les tréfonds de la société, il y a lieu de s’inquiéter. Comment s’y prendre ? Par quel bout commencer? D’emblée, il est question de vouloir y remédier pour de bon, dans les faits et non pas dans les promesses illusoires.

Se dire que la majorité des citoyens se lamente de sa vie quotidienne serait déjà un bon départ pour les solutions à préconiser. Se mettre à dénicher les panacées dans le système ambiant ne peut se faire que de bonne foi pour emprunter la bonne voie ! Le peuple ne peut pas continuer à payer les pots cassés d’une politique défaillante. Il va donc falloir arrêter l’hémorragie en faisant face à la nuée de sangsues qui pillent les ressources du pays et récupérer les fonds amassés sans vergogne dans les aubaines de la rente. La justice sociale n’est pas un slogan creux, mais un acte décisif qui met un terme à la disparité lésant!

Une nation libre qui ne fait pas confiance à ses institutions qu’elle choisit elle-même, par le biais de ses mécanismes de vote, est vouée à l’échec. Le pluralisme au Maroc constitue, il est vrai, l’un des atouts majeurs de l’expression de la démocratie. Mais, il doit cesser d’être une coquille vide, maîtrisée à distance en vue de faire passer les phases cruciales du parcours. La vie politique est l’essence de l’évolution plurielle. Elle devra opérer dans l’autonomie de ses décisions, sans mainmise ni balkanisation. Le nouveau modèle de développement que notre pays est en passe de mettre sur pieds, est tributaire de ces exigences!

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