Sous le signe de la créativité et du brassage artistique

Tanger : « House of Beautiful Business Festival »

La créativité, l’art et la technologie ont été les maîtres-mots de la deuxième journée de travaux du « House of Beautiful Business Festival », qui réunit à Tanger plus de 750 leaders d’horizons divers avec l’objectif affiché des organisateurs « d’apporter une touche esthétique au monde des affaires ».

Les participants ont ainsi mis l’accent sur l’importance de la dimension esthétique, de l’expression créative, son universalité et l’optimisme qu’elle peut apporter en période de crise, notant que la créativité est au centre de la formation de liens sociaux solides, de la compassion et de la compréhension de l’expérience humaine.

Ils ont, dans ce cadre, appelé les festivaliers, venus des quatre coins du monde assister à cet événement placé sous le thème « Between the Two of Us » (Entre nous deux), à faire preuve de créativité au quotidien.

Les participants se sont penchés, de même, sur l’intérêt de la musique, du mouvement, de la méditation et de l’art pour mieux se connaître et connaître les autres.

Par ailleurs, ils ont examiné l’évolution du rôle des investisseurs en capital-risque dans le façonnement de l’avenir de la technologie et de la société, avec un accent particulier sur la manière dont les sociétés de capital-risque peuvent tirer parti de leur influence afin de créer un écosystème technologique plus inclusif, plus durable et plus équitable.

Les experts ont aussi échangé autour des technologies de l’Intelligence Artificielle (IA) et de leur intégration dans le cadre éducatif afin d’améliorer l’expérience d’apprentissage, de favoriser la culture numérique et doter la prochaine génération des compétences nécessaires pour évoluer et diriger dans un monde rythmé par le numérique.

Les défis éthiques posés par l’évolution technologique, l’utilisation du marketing pour créer un impact positif et les modèles économiques tournés vers l’avenir, tout en tenant compte et l’ancien, sont autant de thématique traitées lors de ce deuxième et dernier jour de travaux du « House of Beautiful Business Festival », qui, cette année, a fait sa première escale en terre africaine.

Parmi les intervenants ayant pris cet événement figurent Priya Parker, experte mondiale de premier plan sur les rassemblements, Gaya Herrington, économiste renommée du bien-être, John Fullerton, économiste régénératif, Elise Buckle, éco-féministe spécialisée dans le climat, Bayo Akomolafe, philosophe post-humaniste, Amy Elizabeth Fox, coach de dirigeants, Matt Klein, anthropologue numérique au cœur de l’étrangeté contemporaine, Bel Trew, correspondante de guerre, ainsi que Sharon Dolev et Emad Kiyaei, un duo d’activistes se battant pour le désarmement.

S’ajoutent également Ron Ivey, expert de la notion d’épanouissement humain, Rokhaya Diallo, voix qui milite pour la justice raciale, Anand Giridharadas, analyste politique, Mathieu Lefevre, leader anti-polarisation, Niels Van Quaquebeke, universitaire en affaires, Wakanyi Hoffman, universitaire et Pelonomi Moiloa, entrepreneure technologique.

Fondée en 2017, House of Beautiful Business est un think tank et un réseau mondial de l’économie centrée sur la vie. Passé d’un événement éphémère à une plateforme comprenant des expériences d’apprentissage et de développement, ce festival annuel, marqué par des événements locaux, avec plus de 30.000 membres de la communauté dans le monde entier, a pour sa mission de créer un nouveau type d’entreprises plus axées sur le sens, inclusives et durables.

Clôture du 3e Festival national du Prix Mohamed El Jem pour le théâtre des jeunes

Culture et Média

Rabat, 05/05/2024 (MAP) – La troisième édition du Festival national du Prix Mohamed El Jem pour le théâtre des jeunes, a pris fin, samedi soir, au Théâtre Mohammed V à Rabat, en présence d’un parterre de personnalités du monde de l’art et de la culture.

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cet événement culturel a été organisé par les « Amis du Théâtre Mohamed El-Jem » en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication.

Ainsi, le jury de cette édition, présidé par l’écrivain Mohamed Mustapha Kabbaj, a décidé d’attribuer le grand prix de cette édition à la pièce théâtrale « Nostalgie », interprétée par la troupe Aqua family de la ville de Laâyoune, écrite et mise en scène par Badr Saoud.

Le Prix de l’espoir (féminin) a été remporté par l’actrice Dounia El Mouradi, pour son rôle dans la pièce « Koulha ou Fahmo » du groupe d’animation théâtrale de la ville de Dakhla, alors que le Prix de l’espoir masculin est revenu à l’acteur Rachid Benomar, pour son rôle dans la pièce « La Cave » de la troupe « La cala Junior » de la ville de Guelmim.

Le Prix d’interprétation féminine est décerné à l’actrice Douaa Hakoumi, pour son rôle dans la pièce « Exil » de l’association Sada Fès pour la créativité artistique, tandis que le Prix d’interprétation masculine a été remporté par l’acteur Anas Tabit, pour la pièce « Taline » du Club Oum Er Rabia du Théâtre de Fkih Ben Salah.

Le prix de la scénographie a été attribué à Mohamed Zarkan (La Cave), le Prix de la composition est revenu à Abdelfettah Achiq (Taline), tandis qu’ Ayoub Bouchan a remporté le prix de la mise en scène pour sa pièce « La Cave ».

Dans une déclaration à la MAP, le président fondateur de l’Association des amis de Mohamed El Jem pour le théâtre, l’artiste Mohamed El Jem a indiqué que ce festival assume une responsabilité à même de consolider une expérience forte dans le domaine du théâtre marocain, saluant toutes les troupes de théâtre ayant participé à cette manifestation. Il a formé le vœu que le festival remplisse sa mission d’accompagner les jeunes créateurs et férus du théâtre.

De son côté, M. Kabbaj s’est félicité des efforts déployés par l’Association organisatrice et divers partenaires afin d’assurer la continuité de ce festival national, mettant en avant le niveau créatif, artistique et technique des œuvres théâtrales participantes, avec un accent particulier sur les questions sociales abordées par les pièces.

Cette édition a été marquée par l’organisation d’ateliers techniques au profit des troupes participant à la réalisation, à la mise en scène et à la scénographie, encadrés par les professeurs de l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle (ISADAC).

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