Télécommunications, le Maroc propose les tarifs les plus bas

Sans surprise, la concurrence qui a marqué le marché des télécommunications au Maroc, au cours des dernières années, a engendré une baisse vertigineuse des prix. Ainsi, le prix des communications téléphoniques via le mobile s’est situé, fin 2015, à 0.27 DHHT/minute, soit une baisse de près de 76% par rapport à la même période de 2010 selon l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT).

En effet, les tarifs du post payé au Maroc sont les moins chers dans les pays Arabe à raison de 14,76 $ TTC. Le Royaume devance l’Egypte et la Syrie se classant à la deuxième et troisième position respectivement. De plus, la comparaison avec certains pays d’Europe montre que les tarifs prépayés du Maroc sont largement moins chers. En particulier, Maroc offre le forfait mobile prépayé à moitié prix par rapport à la France soit 8,86 euros.

Le marché Internet a suivi la même tendance pour enregistrer une chute des prix dépassent les 70% sur la période 2010-2015.Dans le détail, la facture de l’Internet Mobile s’établit à 17 DHHT par mois, soit une baisse de 71% alors la facture mensuelle moyenne de l’ADSL par abonné a enregistré une baisse de près de 32% depuis 2010.

En comparaison avec les tarifs 4G du monde arabe, le Maroc se positionne au rang du pays le moins cher. A titre indicatif, le prix Internet mobile 4G dans le monde arabe, pour un téléchargement d’un volume de 1GB, s’affiche au Maroc à 2 $ TTC contre 13,62 $ TTC pour les Emirats Arabes Unis soit un écart de plus de 85%. Pour l’ADSL, le Royaume propose l’abonnement mensuel à 12 $ par abonné contre 53$ pour l’Arabie Saoudite. Notons que sur ce segment,  la Tunisie se classe en deuxième position avec un tarif de 15 $ par mois /abonné.

Ce positionnement au niveau du monde arabe se confirme également à l’échelle européenne. D’ailleurs, le prix des tarifs Internet mobile volume 2-5 GB se veut à 8,86 euros TTC en baisse de plus de 41% en comparaison à l’Hexagone. Notons que la France se positionne au deuxième rang.

K. Khennach

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