Tindouf: la grogne des séquestrés

Les séparatistes de Tindouf se trouvent complètement débosselés depuis plusieurs semaines. C’est un fait qui fait braquer les projecteurs sur une situation longtemps maintenue et malignement entretenue sur la base des thèses qui alimentaient des rêves chimériques.

En effet, en raison des perturbations sur l’onde de fréquence qui les orientait pour maintenir le statu quo à des fins mercenaires, sur les lieux, et géopolitiques à l’échelle de la région pour leurs mentors, la vérité est en train d’exploser, de rattraper les mensonges et de mettre à nu toutes les manipulations. Ainsi, des cadres font défection et rejoignent la mère patrie, d’autres bravent la peur et dénoncent l’oppression et la répression et plusieurs autres encore montent au créneau pour dévoiler les manœuvres de détournement des aides humanitaires, de trafic en tout genre et des connexions terroristes et criminelles.

De plus, les jeunes et moins jeunes investissent les réseaux sociaux en s’en prenant aux commanditaires des dirigeants des camps et aux cafouillages qui ont transformé les lieux en une véritable prison à ciel ouvert.

Dans ce sillage, les radars d’Alger ne captent plus la situation sur le terrain et le séisme qui secoue le régime en place a mis hors réseau les dirigeants des séparatistes. Leur état-major effectif est en zone de turbulences. Ce qui s’est répercuté également sur toutes les opérations de désinformation orchestrées à l’échelle régionale et continentale et qui servaient les deux camps à induire en erreur les populations séquestrées dans les camps, en leur faisant croire que la «thèse» serait toujours sur la bonne voie de l’autodétermination. Bien plus, les voix du peuple algérien s’élèvent de plus en plus dénonçant les manœuvres de l’axe Alger-Tindouf, dilapidant les ressources du pays pour financer des projets séparatistes.

Ces voix du peuple algérien résonnent dans les camps et synchronisent avec celles des populations séquestrées, donnant ainsi au message une forte densité politique : Arrêtez le massacre. C’est le message qui devait être saisi par les instances onusiennes qui examineront le dossier de ce conflit régional artificiel durant ce mois d’avril.

B.Amenzou

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