Le FIFM
A Marrakech, on fait du cinéma pour la bonne cause, car il est le partenaire idéal pour le progrès social. Le 7e art tient une place assez importante au Maroc, à l’image des autres pays, en tant que véritable plateforme d’échange.
Au mois de novembre 2015, la ville ocre a été classée meilleure destination par les anglais, selon le magazine britannique (C&IT) dédié aux voyages et aux activités touristiques. Outre la facilité d’accès au Royaume, la diversité des paysages, l’ambiance humaine, le patrimoine artistique et les sites historiques sont les principaux atouts touristiques expliquant le choix de Marrakech par les anglais.
Durant le festival international du film, la ville de Marrakech se revêt d’un assortiment d’artisanat et d’articles contemporains qui crée une ambiance particulière. Tout se vend, tout s’achète, tout le monde est souriant et dans la bonne humeur. C’est une ville pas comme les autres, avec une touche d’art rare, de la simplicité et de la création.
Marrakech contient des ruelles enchevêtrées, étroites où l’on finit par se perdre. Un vacarme surprenant. Des petits groupements suspects. Des chuchotements à la vue du moindre étranger, des «Hlaki» partout dans la place Jamaa El Fnaa. Des touristes émerveillés par la découverte de spectacles au cœur de la ville sont ravis de pouvoir également se procurer des dizaines de souvenirs à bas prix.
Dans les ruelles, on découvre que la ville regorge de petits hôtels et de riads au grand bonheur de ses touristes à la bourse limitée. Le confort laisse à désirer, mais le plaisir de découvrir une architecture singulière ainsi qu’un environnement tout aussi particulier triomphe de tout le reste.
Côté star, le Festival de Marrakech a son lot. Marrakech est une ville qui attire encore toutes les VIP, notamment dans la Mamounia, l’un des plus prestigieux hôtels de la ville.
Conçu au départ et par la volonté royale pour faire de Marrakech une ville de cinéma, le festival international du film de Marrakech est un espace d’échange ouvert, un véritable lieu de débat pour discuter et repenser le cinéma au Maroc.
Omayma Khtib