Vahid et ses Lions fidèles à leurs déboires

Si les deux récentes victoires de l’équipe du Maroc, en amicale, arrachées respectivement contre le Ghana et le Burkina Faso, sur le même petit score de (1-0), ont leur importance d’améliorer le classement des Lions de l’Atlas à l’échelon mondial, en contrepartie, elles n’ont pas été à la hauteur en ce qui concerne le rendement technique de nos joueurs dans l’ensemble.

Que peut-on donc dire de ces deux récentes sorties de nos Lions qui sont en course contre la montre pour la préparation des prochaines échéances, la phase finale de la CAN 2021 et les éliminatoires du Mondial 2022

Malheureusement et encore une fois, on ne peut rien avancer pour ces deux rencontres ayant reflété une image claire et nette sur la situation de notre équipe nationale qui n’a tout simplement pas dérobé à la règle de la médiocrité de ses joueurs.

Une équipe nationale sans âme et sans fond de jeu. Une équipe qui n’a que le nom de ses joueurs éparpillés sur le terrain et errés dans les trois compartiments de jeu. La défense qui flotte, le milieu de terrain qui est absent ainsi que la ligne d’attaque qui reste incapable de concrétiser le jeu avec même pas 3 à 4 passes décisives à l’approche de la surface des opérations de l’équipe adverse.

Dans l’ensemble, notre équipe nationale chamboulée entre les 2 matches disputés en moins d’une semaine, n’a fait preuve d’aucune grinta et d’aucune discipline avec son Ziyech trop individuel. Au contraire, elle a manifesté de grandes faiblesses surtout en attaque où elle reste toujours en manque d’efficacité offensive. La preuve réside dans les 2 buts marqués sur balles arrêtées et notamment grâce à des défenseurs qui ont sauvé la face, Jawad Lyamiq contre le Ghana et Achraf Hakimi contre le Burkina. Dame Chance a eu également ses touches dans ces balles arrêtées décisives même si elles font partie du jeu. Car le 1er but est inscrit suite à une grande bévue du gardien ghanéen alors que la 2e réalisation, belle soit-elle, a été complétée par le poteau qui n’a pas pu sauver le keeper burkinabé.

Pour le moment, le premier responsable n’est autre que l’entraineur Vahid Halilhodzic qui n’a pas pu respecter ses propos de mettre le joueur qu’il faut à la place qu’il faut et que le choix des joueurs convoqués se fera par mérite, prouvant ainsi qu’il n’a pas la carte blanche dans son travail ni dans sa sélection.

Et on l’avait déjà dit. Vahid n’est qu’un entraineur téléguidé puisqu’il ne fait qu’exécuter les ordres de ses patrons dont ceux de la fédération en ne favorisant que les joueurs d’Europe, dans leur grande majorité, alors que les joueurs de la Botola restent « interdits » de porter le maillot de la sélection.

A tel point qu’on peut donner une nouvelle appellation à notre sélection, celle de l’équipe nationale des joueurs de l’étranger qui reste tellement faible. Et les résultats sont là pour confirmer à un moment où le Maroc à son 2e équipe nationale, celle des joueurs locaux ayant honoré sa mission en remportant 2 titres africains, le CHAN 2021 après celui de 2018 avec 2 entraineurs nationaux de la boîte, Lhoucine Ammouta après Jamal Sellami. Et que ce soit avec Ammouta ou Sellami, nos joueurs locaux ont tous les atouts de battre les soi-disant pros de Vahid et son staff d’une dizaine de membres dont un certain Mustapha Hajji coûtant financièrement trop chers pour  la trésorerie du pays alors qu’ils ne font rien…

Ce qu’on rappelle à notre fameuse fédération et à son entraineur, Vahid, qui a tout simplement justifié son 2er cachet honteux, celui de coach périmé. Car, il n’a pas donné satisfaction et il n’arrive toujours pas à faire le bon choix de son effectif renouvelé à chaque reprise. Aujourd’hui et à la veille des choses sérieuses, il est toujours en phase d’essai de nouveaux joueurs depuis son arrivée à la tête des Lions voici maintenant 2 ans. A chaque fois, il change de joueurs, il change de style mais sans aucun rendement satisfaisant et fiable.

Disons-le franchement, Vahid et ses Lions qui sont fidèles à leurs déboires vont nous mener directement à la dérive.

Et ce n’est pas la nouvelle réunion et le récent entretien du président de la Fédération, Fouzi Lekjaâ, avec son coach à propos de cette énième mauvaise prestation de l’équipe nationale, de l’insuffisance ou l’insatisfaction de ses joueurs… qui vont pouvoir régler le problème.  On parle d’une possibilité de changement d’entraineur même si le moment n’est pas opportun, comme on avait fait du temps de Badou Zaki viré en 2016 après plus de 20 mois d’instabilité et des résultats incertains, laissant place au successeur Hervé Renard qui allait disputer 2 CAN en 2017 et 2019 mais sans éclat.

Aujourd’hui et quoi qu’il en soit, le mal est entrain de se refaire avec Vahid et on ne peut que se préparer pour en subir les conséquences.

Chacun doit assumer sa responsabilité. Car à moins d’un miracle tombé du ciel, tous les indices montrent que le Maroc ne va rien faire à la prochaine CAN avec cette équipe nationale qui boite encore et qui n’est pas moins mauvaise que les précédentes sélections nationales n’ayant brillé que par leurs déceptions. Et cela n’a que trop duré pour le Maroc qui n’a dans son palmarès, en tout et pour tout, qu’un seul titre africain datant de 45 ans depuis la CAN 1976 en Ethiopie. C’était le bon vieux temps avec de véritables footballeurs du championnat national, comme d’ailleurs la belle époque des Lions de l’Atlas de notre Botola ayant marqué le Mondial mexicain de 1986 en réalisant le premier exploit historique africain de passer au second tour de la planète foot.

Malheureusement, la sélection d’aujourd’hui reste loin d’être à la hauteur. Car à l’exception de 3 à 4 joueurs dans le meilleur des cas, les autres considérés comme des footballeurs professionnels ne méritent absolument pas d’évoluer en équipe nationale face à nos joueurs locaux qui sont beaucoup mieux…

Une autre leçon à retenir pour les hommes puissants du football national. La mentalité avec laquelle ils dirigent l’équipe nationale basée leurs soi-disant « pros d’Europe » n’a guère réussi depuis fort longtemps. L’équipe nationale appartient à tout le monde, les joueurs d’Europe comme ceux de la boîte locale. Seule la compétence peut faire la différence.

Qu’en pensent le président de la fédération et tous les autres décideurs du football national… ?

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