Le Vatican inflige un cinglant camouflet au polisario

Le polisario a perdu le nord. Sa fameuse thèse s’est complètement effritée. Ses commanditaires n’ont plus rien à «vendre» au monde. Diplomatiquement, les trébuchements se multiplient. Politiquement, c’est désormais la dégringolade totale.

Militairement, l’entité n’existe que dans le virtuel et les médias qui lui servent de caisses de résonances. Sur le plan humanitaire, le massacre des populations séquestrées dans les camps de Tindouf sont dénoncés de par le monde. Affolés et désespérés, les manipulateurs des camps recourent aujourd’hui à des actes ignobles. C’est le cas de l’exploitation d’une photo d’enfants de Tindouf avec le Pape François, au siège du Vatican à Rome. La manœuvre du polisario, en induisant en erreur la plus haute autorité du Saint-Siège, a été vigoureusement dénoncée par  le Vatican.

Dans un communiqué, rendu public par la Nonciature apostolique au Maroc (seule représentation du Vatican dans le Royaume), le Saint-Siège a précisé que l’audience accordée aux enfants de Tindouf, comme d’ailleurs à tous les pèlerins du monde, «sont de nature exclusivement pastorale et qu’elles n’ont aucune connotation politique».

D’ailleurs, la même source a tenu à préciser que «la position du Saint-Siège sur la question du Sahara n’a pas été modifiée», dénonçant «la parution dans différents journaux de plusieurs articles véhiculant des informations inexactes ou parcellaires». A ce propos, le Saint-Siège épingle et fait allusion aux sites de propagande manipulés, canalisés et financés par Alger. En recourant aux techniques de montage et de recadrage, ces médias ont relayé lesdites photos du Pape François avec «les messagers de la paix».

L’événement qui a été dénaturé est le suivant : Mercredi dernier, lors des Audiences hebdomadaires qu’il accorde aux pèlerins du monde entier, le Pape François recevait tout normalement au siège du Vatican à Rome, des enfants de Tindouf auxquels le front Polisario a tendancieusement fait porter le fanion de la pseudo-«rasd».

Cette manœuvre du fanion de l’entité fantôme dans les mains des enfants a été manipulée et relayée par des supports algériens incroyablement biberonnés à la haine anti-marocaine. Voilà la manœuvre qui a été mise à nu et immédiatement dénoncée. Un acte suicidaire. Il faut dire que même la formule de Machiavel, selon laquelle la fin justifie les moyens, excluait ces actes minablement politiciens.

Ces manipulateurs, manipulés par les services algériens, se trouvent aujourd’hui au seuil du suicide. La thèse s’est évaporée.

B.Amenzou

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