WAC: Un président plutôt qu’un entraîneur

Le Wydad Casablanca l’a fait encore une fois. Le club des Rouges s’est finalement séparé de son nouvel entraineur, le Français René Girard, après un bras de fer avec le président du club, Said Naciri, qui ne voulait plus de lui juste un mois de son recrutement.

Au début du conflit entre les deux parties, le WAC souhaitait un départ honorable de son coach. Peu après, des sources proches du WAC et son patron, Naciri, ont fait savoir que Girard avait « démissionné ». L’avocat du coach français, Fouad Bellaaroussi, a dit le contraire : «Girard ne travaille plus au WAC, mais il a été limogé».

Démission ou limogeage, c’est bien de l’intox dans cette affaire bizarre où le WAC serait le grand perdant. Girard qui pourrait certainement avoir recours aux voies légales pour faire respecter ses droits, avait alors dénoncé une « pression judiciaire » de la direction du club marocain et une « campagne de déstabilisation très brutale ».  On croit savoir que Girard réclame le salaire d’un an et une indemnisation de plus d’un milliard, selon le contrat le liant avec le club des Rouges.

Et Girard n’est pas le premier ni le dernier à avoir eu ce genre de litige avec le WAC et son président. Plusieurs entraineurs sont toujours en conflit avec le WAC au vu de leurs dus non réglés dont le plus récent, Houcine Ammouta, qui tenait à des indemnités non encore reçues au lendemain de 2 titres, Botola et Ligue des Champions en 2017. Exigeant une somme d’un demi-million de dollars, Ammouta est toujours dans l’attente du verdict de la chambre des contentieux de la FRMF. Le coach, premier marocain à remporter la Ligue des Champions, pourrait saisir la FIFA en cas de réponse négative.

Ammouta qui avait donc rempli les objectifs fixés par les Wydadis a été contraint de claquer la porte après une participation décevante au Mondial des clubs mais aussi suite à un passage à vide dans la Botola payant ainsi la mauvaise passe si ce n’est le complot de ses joueurs qui voulaient provoquer son départ. Said Naciri qui n’a pas tardé à le remercier tout comme il l’avait fait avec son prédécesseur, le Français Sébastien Desabre, qui a connu le même sort mais seulement après une courte durée de moins de 5 mois seulement avec le WAC (de septembre 2016 à janvier 2017).

Voilà un club qui continue de changer d’entraineur comme il change de chemise. Car aujourd’hui le WAC qui s’est séparé de René Girard après seulement un mois de son recrutement se dirige vers un 6e coach en moins d’une année. Et ce n’est pas encore fini. Car qui peut miser le moindre sou pour le prochain nouveau coach si jamais les choses ne soient pas réglées… Seul, le fameux président du WAC peut le faire avec le retour de l’entraineur qui était derrière tous les maux des Rouges. Il s’agit bien sûr du Tunisien Faouzi Benzarti qui a atterri à Casablanca avant même la séparation définitive du coach français.

Ce serait donc une honte pour le WAC, un des grands clubs du Maroc, qui souffre toujours d’une panne technique depuis le départ de ce même Benzarti, son nouveau-ancien coach qui revient aujourd’hui après avoir tourné le dos aux Rouges de son propre gré en optant pour la sélection nationale de son pays qui l’a limogé après seulement 3 matches. Le WAC restait le grand perdant en payant trop cher la facture de rater 3 titres successifs, Ligue des Champions, Coupe du Trône et championnat arabe.

Il ne reste donc que la Botola que le WAC risquerait de louper tout comme la prochaine Champion’s League d’Afrique si jamais la «bague magique» de Benzarti, aujourd’hui en chômage, ne tourne pas mieux…

Voilà qui confirme bien que le WAC est victime de sa mauvaise gouvernance. Et disons-le franchement, le WAC est dans le besoin d’un président au lieu d’un entraineur.

Qu’en pense le président Naciri qu’on ne sait comment est arrivé à s’installer à la tête de la ligue d’une Botola dite professionnelle…?

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One Comment;

  1. Beau Benal a dit:

    Ce coach Tunisien c’est vraiment un porte malheur il quitte WAC pour joindre la Tunisie et voilà qu’il se fait jeter comme un minable et il revient au Maroc alor qu’il est nul comme coach a ce compte là il vaut mieu Houcine Ammouta avec 2 titres, Botola et Ligue des Champions en 2017 alor que se Tunisien je ne voi pas que ce qu’il lui trouve il est nul et c’;est un bon boulchiteur
    il faut trouver un coach qui enseigne le foot Européen et non le foot Tunisien le WAC va le regrette deja il seme la zizanie alor
    qu’il n’a même pas commencé a coacher vive le WAC

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