C’est sur les chapeaux de roue qu’a démarré le festival Wennibik organisée du 19 au 22 janvier à Laâyoune! Pour sa première édition, le festival a tenu ses promesses ! Pendant quatre jours de festivités, de rencontres, de partage et d’échanges culturels, un menu très varié a permis de célébrer les diverses expressions artistiques locales et nationales pour le plus grand bonheur des festivaliers.

En effet, le public a eu l’opportunité de découvrir la culture ancestrale saharaouie par le truchement de l’image. Une exposition photo intitulée «les racines du Sahara» a meublé les murs du Palais des Congrès de la ville. La magie de la parole a fasciné les amoureux de la poésie à travers des soirées poétiques où la culture hassanie était à l’honneur.

A l’affiche de cette première édition, des spectacles de théâtre nomade à la maison de la culture Oum Saad, des conférences sur «la cohabitation pacifique et les défis du développement» et sur la «poésie arabe et hassanie», une conférence sur «le rôle de la diversité dans la paix sociale».

Et ce n’est pas tout ! Les concerts en plein air ont enflammé la foule pendant des heures. Le concert musical de Monza, qui a partagé la scène de la maison de la Culture Oum Saad avec le chanteur marocain Barry en compagnie des musiciens hassanis, a fait danser le public sur les rythmes hassanis mêlés aux styles Jazz, Rock, Reggae…

Avant de clôturer les activités de la première édition Wennibik, samedi 21 janvier, une parade «rêve des cimes» présentée par le théâtre nomade a sillonné les artères de la ville. Plus tard dans la soirée, ce sont les vedettes Hjbouha Lmoutawakil et Reda Taliani qui ont mis du feu sur scène.

Le choix du thème de cette édition, «la paix par la diversité», trace, a priori, la philosophie du festival et le cheminement d’une jeune action culturelle et artistique dans la ville voire dans les régions du Sud marocain.  Un évènement artistique et culturel qui a été marqué par une formation professionnelle destinée à des jeunes issus de la région de Laâyoune Sakia El Hamra.

Mohamed Nait Youssef