Le poète Omar Raji, maître de l’éloquence de la poésie arabe

5e à la 9è édition du concours télévisé « Prince des poètes »

Par Brahim Benhammou  – MAP

Le poète marocain Omar Raji, qui a terminé cinquième à la 9è édition du concours télévisé « Prince des poètes », conjugue l’art de la poésie arabe éloquente à sa spécialisation académique dans le domaine de l’économie et des finances.

Au fil des épisodes de ce concours, lancé début février dernier, ce natif de Tan-Tan qui occupe le poste de cadre au ministère de l’Économie et des Finances a attiré l’attention des téléspectateurs et du jury à travers ses poèmes fascinants qui traitent des thèmes centrés sur l’humanité, le patrimoine et la modernité.

Ce jeune homme, passionné par le monde de la poésie et la magie de la langue arabe, a réussi à démontrer ses talons aiguilles en poésie depuis le premier épisode. Il a été le premier à se qualifier pour la deuxième étape du « Prince des poètes », qui constitue le plus grand concours télévisé de poésie du monde arabe.

Cinq poètes de quatre pays arabes ont réussi à accéder à la finale aux côtés du poète marocain, en l’occurrence Sultan Al-Dait d’Arabie saoudite, qui a remporté le titre de cette édition, Muhammad al-Mami de Mauritanie (2è), Hawraa al-Hamili d’Arabie saoudite (3è), Zainab Jabbar d’Irak (4è) et Khalaf Abu Diwan d’Égypte (6è).

Dans un entretien à la MAP, Raji a déclaré avoir beaucoup appris de sa participation « distinguée » à ce concours, notamment les techniques de communication avec le public à l’intérieur et à l’extérieur du pays, formant le souhait d’avoir donné une image honorable de la culture au Maroc.

Il a ajouté que ses poèmes sont axés sur les thèmes de « l’humanité, la modernité et le patrimoine, et d’autres sujets généraux présentés sous une forme indirecte, à travers des ponts philosophiques suggestifs qui aperçoivent au loin et relient les fragments de visions à un fil de questions ».

D’autre part, Raji a affirmé que la poésie « est une passion pour lui basée l’amour des images glamours, des métaphores et de la gracieuse langue arabe, et c’est aussi un cas d’attachement à la musique des phrases et du rythme (…) Depuis mon enfance, mon cœur a été habité par la magie de l’arabe, il était donc très logique que j’écrive de la poésie un jour ».

« La passion pour l’art, n’importe quel art, l’environnement de travail et des études ne peut résister à cette dépendance spirituelle qui domine le corps du créateur. En fait, il n’y a absolument aucune contradiction entre la spécialisation économique académique et l’écriture créative.

La maitrise des champs de connaissances réalistes enrichit le texte, l’éduque et donne à son auteur un horizon plus large de création poétique », a-t-il ajouté.

Le concours télévisé « Prince des poètes », organisé par le Comité de gestion des festivals et programmes culturels et patrimoniaux d’Abu Dhabi, a réuni 20 poètes en provenance du monde arabe, d’Afrique et d’Amérique.

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