L’écriture poétique et l’esprit de l’amour… !

Le miroir de l’encre

Par Noureddine Mhakkak

I- Citation d’Umberto Eco: «Les plus beaux poèmes d’amour sont la plupart du temps rédigés après que l’amour est fini.»

II-Parmi mes livres poétiques les plus chanceux se trouve le livre « Les sept vagues de l’amour ». Un livre que j’ai écrit en langue française, et qui a été traduit après en deux langues européennes, l’anglais et l’italien. Il a été traduit en anglais par l’écrivaine américaine Kristi Show et il a été traduit en italien par l’écrivain italienne Berta Corvi. Ce livre a pu tracer son propre chemin presque tout seul, sans soutien de personne. Car d’abord, je l’ai publié à compte d’auteur et en plus, il n’était pas suivi par une publicité bien organisée. Mais la chance a fait bien son travail. Puisque ce livre même a été présenté dans deux belles rencontres littératures, à Casablanca et à Larache et a pu avoir de bons échos.

Ce qui a poussé tant des gens à l’acheter, et qui a mené avec tant d’amour des écrivains marocains et étrangers à écrire quelques articles sur son univers poétique. Voilà l’écrivaine italienne et professeure de langue française Berta Corvi, qui a écrit ces beaux mots à propos des poèmes de ce livre poétique : « Du poème Les sept vagues de l’amour qu’on trouve au début du recueil à « Une belle présence » qui l’achève, l’amour est plus qu’un des thèmes favoris de Noureddine Mhakkak. C’est la force suprême et totalisante. Il semble que la poésie soit née et se soit développée sous le signe de l’amour, qu’elle soit un moyen pour l’exprimer, le susciter.

On en décèle les affinités en se penchant sur les 37 poèmes, porteurs d’une déclaration. Ils manifestent plus nettement que d’autres formes littéraires la relation du locuteur au destinataire, d’un « je » à un « tu ». Véritables missives de l’amant à l’aimée. ». Et voilà aussi l’écrivaine marocaine Habiba Zougui qui a plongé dans l’océan de ces mêmes poèmes avec beaucoup d’amour : « En lisant Les sept vagues de l’amour de Noureddine Mhakkak, je fus envahie par une vague d’écriture, de poésie. En effet les sept vagues réfèrent à la mer de l’amour. C’est quoi écrire et c’est quoi aimer?

À mon humble avis, écrire c’est reclasser les mots et les choses, c’est inventer de nouvelles choses, de nouveaux mots pour redire le monde, pour chanter l’amour et pour dire – et c’est l’important – on est là, on vit, on aime et on mène une belle vie. On écrit encore pour dire aux autres que la vie est belle pour les inciter à profiter de leurs jours et à jouir de la vie, à sonder les vagues de l’amour ».

III-Ainsi, on peut conclure que chaque livre possède son propre destin. Des livres qui peuvent trouver leurs lecteurs, et d’autres qui ne sont pas chanceux, ils ne trouvent aucun lecteur qui peut les feuilleter, qui peut les lire, quipeut les interpréter après, et qui peut parler d’eux et de leurs univers, qui peut raconter leurs histoires et qui peut enfin les rendre vivants. Car le livre qui n’arrive pas à trouver son lecteur est un livre qui est condamné à mort. D’où, chaque livre cherche son lecteur à tout prix, puisque grâce à ce lecteur que ce livre reste en vie et trouve son éternité. C’est vrai, mon livre -là était dans ce point, très chanceux…!

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