A cause de l’excès de zèle le secteur hôtelier dans le Souss bat de l’aile

Ce n’est pour rien que le secteur du tourisme bat de l’aile dans une métropole cosmopolite tel Agadir ! Au-delà des contraintes qui continuent à handicaper la relance de l’industrie touristique, en termes d’exigüité de la capacité litière, de modicité de la desserte aérienne, de médiocrité des services prestataires…, on déplorera également les conduites éhontées de certains gérants de structures hôtelières de renom de la capitale du Souss.

A cet égard, on citera, sans crainte d’être contredit, le cas de l’hôtel «Riad Villa Blanche» dont l’ensemble du personnel, se plaint du comportement d’une septuagénaire. Depuis déjà un bon moment, elle ne cesse de mener la vie dure aux agents de la buanderie, en particulier, à travers ses manies qui renvoient aux ères révolues de l’esclavagisme. Elle s’en prend à ces petites gens, sans scrupule ni vergogne, semant la terreur en leur sein, en dépit de l’intervention des autorités locales auxquelles elle ne voue aucun respect. Terriblement happée par cet agissement forcené, elle se paie même le luxe de faire bloquer l’accès à l’intérieur de sa boîte, aux travailleurs indésirables, après leur avoir interdit tout mouvement considéré comme une atteinte à ses caprices et mis sèchement à la porte, pour un licenciement injustifié.

De surcroit, elle trouve naturel de priver ces ouvriers de leur salaire légitime, des repas auxquels ils ont droit chaque jour sur place depuis plus de trois mois. Cette attitude fait preuve d’une personnalité singulière qui va à l’encontre de ce dont a besoin le management touristique d’Agadir, déjà fort amoindri par les tares qui l’asphyxient de toutes parts. Pis encore, notre dame d’Agadir qui n’a rien à voir avec celle de Paris, elle se permet de lancer des propos obscènes et indignes en direction de ces personnes fortement malmenées.

Il va sans dire que cet état comportemental indécent ne fait que ternir l’image de marque de son établissement et du tourisme aussi bien régional que national. Il est donc formellement urgent de la part des autorités compétentes de mettre un terme à ce type de conduite totalement condamnable dans notre pays, d’autant plus qu’il provient d’une dame issue de l’Hexagone dont l’ancien président, en l’occurrence Jacques Chirac, avait l’habitude de séjourner dans ce coin prisé de la première station balnéaire du royaume.

Sans doute, l’ancien chef d’état tricolore aurait-il également condamné cette conduite intolérable de la part de sa compatriote à Agadir qui certainement, va à l’avenir, remettre en cause ses séjours fréquents dans un établissement géré par une telle tyrannie.

Saoudi El Amalki

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