A la recherche d’un Exécutif fort !

Décidément, l’Exécutif s’interdit de s’évertuer dans les questions qui fâchent littéralement. Aucune intention d’affronter les problèmes à grands risques de peur de s’attirer les foudres de la minorité nantie de la société.Tantôt, il fait fi des dossiers révoltants qui continuent à sentir le roussi, tantôt il retire sans scrupule, les projets de loi, prêts à voir le jour, tantôt il se dérobe devant les scandales éclatés dans le rouage des dépravations. Il est vrai qu’il serait prématuré de porter des jugements hâtifs sur la volonté du gouvernement de faire face à la panoplie de problématiques en suspens qui, à priori, ne cessent de tirer le pays vers le bas. Il importe de rappeler que notre pays pèche par des entraves destructrices qui rongent notre pays, au sein de l’administration, de la justice, des institutions.Toutefois, il faut dire que les signaux qu’il met en lumière n’inspirent nulle confiance en sa capacité politique et morale à s’y opposer. Pire encore, le gouvernement n’a pas froid aux yeux de renoncer à concrétiser des lois de haute teneur sociale, en particulier le projets des impôts sur la richesse et celui de l’occupation temporaire du domaine public. Il va sans dire que ces retraits qui suscitent des indignations tant dans le milieu par le mentaire que politique, sont une parfaite illustration de l’«inertie» gouvernementale, quand il est question des décisions faisant abstraction aux intérêts d’une certaine souche fortunée.Il ne fait pas de doute que sa nature ultra libérale d’une part et sa fibre composite, d’autre part, ne saurait se hasarder à combattre des tares de tradition, telles la dépravation, la rente et la corruption qui gangrènent surtout dans la haute sphère intouchable. Aurait-il alors assez d’audace à s’attaquer à la prolifération de ces maux fatals qui asphyxient toute une Nation, en quête de l’équité sociale ? Pas tout à fait certain pour peu qu’il manquerait de souffle « révolutionnaire » devant ces tracas de taille.Serait-il aussi en mesure de dépoussiérer les grandes affaires scabreuses qui éternisent dans les tiroirs et dont les auteurs ne sont  autres que les gros bonnets des commis de l’Etat ? Surtout pas, puisqu’on ne pourrait guère être partie prenante et juge tranchant, en même temps. En revanche, on ne devrait nullement soustraire de cet Exécutif l’aspect afférent aux liberté, par l’attribut moderniste dont il fait, en principe montre, à la différence du prédécesseur dont l’essence «ténébreuse» handicape l’évolution libératoire de l’individu. Vers où mènera-t-il le bateau de la gestion des affaires publiques du pays dont ilhérite haut la main ? Nulle part, car ce dont aura besoin la  population, en ces moments de pandémie, c’est plutôt un gouvernement fort, agissant et autonome, parfaitement apte de donner des signes de changement escompté sur tous les plans.

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