Agadir, la perle montante !

Faut-il médire l’action laborieuse qui ne cesse de se faire valoir dans la capitale du Souss, depuis déjà ces cinq dernières années? Verser dans la dénégation sur ce qui s’accomplit, en dépit des contraintes, ce serait injuste et en malhonnêteté avec la réalité parlante. Seuls les renégats voire les nihilistes ont l’habitude de se plaire dans le négativisme insensé ! On a parfois tendance à maudire tout travail, rien que pour démolir un fait ou tirer sur tout ce qui bouge, au moindre brin de volonté de bien faire. Par-ci, un blogueur « louche » à la solde de certaines parties à l’ombre, s’ingénie à dénicher la petite bête dans la pénurie d’une poubelle ou le défaut d’un trottoir. Par-là, un petit malin du « grand soir » joue les trouble-fêtes quoiqu’on accomplisse. On ne s’arrête jamais de ne voir que la partie vide du verre ! Voltaire, l’illustre philosophe français, lançait un jour, cette citation de haut enseignement : « La discorde est le plus grand mal du genre humain, la tolérance en est le seul remède ! »

Il est bien évident que, durant ces trois années, tout n’a pas été fait encore. Mais, faut-il bien le reconnaître, ce qui est fait, en ce laps de temps, ne saurait guère être  négligeable. Lentement mais sûrement, la ville se relooke, en matière de refonte de voirie, d’accessibilité, de reboisement, de verdure, de luminosité, de loisirs, d’aménagement… Un effort qui s’accomplit au grand jour, sans fard ni fanfare, souvent sous les coups bas des alarmistes malveillants. De l’autre côté, en parfaite accointance avec les diverses composantes de la région, on s’attelle à parfaire, avec brio et maestria, le sillon magistral d’une ville en chantier permanent.  On met du punch, à souhait, dans les turbos de l’économie, en activant, à cadence galopante, la floraison du plan d’accélération industrielle, vers l’univers des investissements…

On se limitera là-dessus, à vanter toutes les performances plausibles, de crainte de lasser les lecteurs ou encore enrager les récalcitrants ! A lire ces propos plutôt optimistes pour une cité qui a perdu de sa notoriété de naguère, on reprocherait, peut-être cette connotation «entachée» de complaisance. Tout en étant parfois assez « virulent », car « qui aime bien, châtie bien ! », dirait l’autre, on ne doit que « rendre à César ce qui appartient à César ! », est-on aussi accoutumé à le brandir haut et fort et à se munir de reconnaissance envers ceux qui le méritent. Des fois, on a plutôt l’air d’ignorer une qualité de jugement qu’est le réalisme et fait concéder à autrui, surtout aux responsables aussi bien administratifs que représentatifs, des sentences destructrices. On est surtout empressé d’embrasser les perfections, tout en omettant ou faisant semblant d’omettre les entraves qui se dressent sur le chemin des succès. Sur ce, on peut toujours être critique, mais également pragmatique pour s’interdire à être trop despotique !

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