Agadir sous le charme de l’éclat !

Il ne fait pas de doute que la capitale du Souss attendra beaucoup des nouvelles équipes de différentes institutions qui présideront aux destinées de la cité en pleine effervescence. Depuis plus de trois années, on aurait assisté à une véritable relance de la ville, en dépit de la crise du virus qui a sérieusement miné l’ensemble des régions du royaume. Encore faut-il se focaliser sur deux paramètres précis qui ont particulièrement marqué cette dynamique dans les compartiments, en l’occurrence la concorde et la synergie qui ont caractérisé ses composantes et l’entrain déterminé qui a émaillé de bout en bout, cette communion symbiotique autour du chef de file.

Aujourd’hui, bien d’autres élus auront siégé dans diverses instances représentatives, au terme du récent échéancier. Aussi bien le conseil communal que provincial et régional, la continuation de cet élan éclatant est en passe de se poursuivre, avec les mêmes ferveurs en vue de parachever le projet Royal, lancé en février 2020 et mettre en avant d’autres réalisations au service de la population et du territoire. D’autant plus que, il faut bien l’avouer, la cadence avec laquelle se produisaient les anciens locataires de l’hôtel de ville fut entachée de nonchalance, voire d’incompétence pour une cité résolument tournée vers une réelle métropole universelle, de par sa vocation et son background de relai civilisationnel et de pôle économique de premier ordre. Il va sans dire que tout l’intérêt porté actuellement sur la ville, en tant que chef-lieu d’une région à gros potentiel, est fortement dicté par une volonté ferme d’ériger la ville en point de mire de l’expansion multiforme, à l’antichambre de la continuité africaine, par le témoin d’une cité prometteuse du Sahara qu’est Dakhla, la perle du sud du royaume.

C’est la raison pour laquelle, on commence à tabler sur Agadir, après avoir pris connaissance des prouesses qui s’y opèrent au grand jour, sous les auspices d’une gestion fédératrice d’autorités administratives. Et c’est aussi la raison pour laquelle on a fait appel à une personnalité de haute stature afin de revigorer encore davantage cet envol spectaculaire de la cité en gestation. Le haut standing que la cité est appelée à jouer devrait, néanmoins, passer par le relèvement de la situation de l’élément humain. On ne peut jamais concevoir l’essor économique d’une ville sans y associer, de manière organique, l’émancipation de toutes couches sociales, à travers des projets destinés au rehaussement des conditions de vie des populations. Ce à quoi devront s’atteler nécessairement les nouveaux hôtes des institutions sur la ville, dans le but d’assurer l’équilibre escompté, maintenir la stabilité sociale et promouvoir le statut de la ville sur l’échiquier national et mondial.

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